Alors qu’il se proclame sauveur de la Côte d‘Ivoire: Ouattara cherche désespérément l’argent

Le 03 mars 2012 par Notre voie - Le point d’achèvement dans l’antichambre enveloppé d’incertitude, la difficulté de s’endetter à l’international, les régies financières à la peine contrairement aux campagnes de communication et de

ADO et une délégation de la banque mondiale, en visite à Abidjan.

Le 03 mars 2012 par Notre voie - Le point d’achèvement dans l’antichambre enveloppé d’incertitude, la difficulté de s’endetter à l’international, les régies financières à la peine contrairement aux campagnes de communication et de

propagande, la Côte d’Ivoire de Alassane Ouattara se trouve dans une véritable impasse financière. Et l’économiste-banquier qui attend désespérément la manne du Ppte se rend compte qu’il vaut mieux explorer d’autres pistes à l’effet de garantir les fins de mois des employés de l’Etat.
Selon «La Lettre du Continent» N°630 du 1er mars dernier, le Français Philippe Serey-Eiffel, «coordonnateur du corps de conseillers à la présidence ivoirienne», et le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, sont en négociation avec la Maison Lazard. «L’objectif de ce rapprochement vise à mandater la société de conseil en affaires et en gestion, dirigée par Mathieu Pigasse, pour qu’elle agisse au nom de l’Etat ivoirien afin de lever des fonds sur les marchés internationaux». Autrement dit, la Maison Lazard va s’endetter au bénéfice de la Côte d’Ivoire parce que le pays de Alassane Ouattara ne peut plus s’endetter sur le marché international. La dette extérieure de la Côte d’Ivoire ayant atteint un niveau devenu intolérable de 10.000 milliards FCFA (contre 4000 milliards FCFA sous Gbagbo).
En échange, cette structure va percevoir 10 millions d’euros (6,5 milliards FCFA).
Un bémol cependant : le Fmi, l’ami d’hier, n’est pas d’accord avec cette démarche. Avec la franchise et la rigueur qu’on lui connaît, le représentant résident du Fmi, l’Américain Wayne Camard, a jugé inopportune cette initiative ivoirienne. «Le Fmi mettant actuellement la pression pour qu’Abidjan ne s’endette pas», soutient La lettre du Continent.
«Par le passé, la Maison Lazard a déjà travaillé sur la restructuration de la dette extérieure ivoirienne auprès des créanciers internationaux, comme les Clubs de Londres et de Paris», rappelle la Lettre du Continent.

J-S Lia