Alerte Info/Urgent: Tentative d’Enlèvement des correspondants d’IvoireBusiness et du Nouveau Courrier à Yaoundé
Le 20 juin 2012 par IVOIREBUSINESS - L'AMBASSADEUR DE CÔTE D'IVOIRE AU CAMEROUN, M. DOSSO ADAMA, TENTE D'ENLEVER CLAUDE MILLE ET MARC
Le 20 juin 2012 par IVOIREBUSINESS - L'AMBASSADEUR DE CÔTE D'IVOIRE AU CAMEROUN, M. DOSSO ADAMA, TENTE D'ENLEVER CLAUDE MILLE ET MARC
BLANCHARD K.
Il est exactement 17h 54 minutes GMT ici au Cameroun lorsque je revenais de l'Ambassade de l'Allemagne au Cameroun pour rechercher une protection avec Armand Hiré, non de plume de Marc Blanchard K, le correspondant du journal Ivoirien le Nouveau Courrier en Afrique centrale lorsque nous recevons un coup de fil de Madame la vice consul du consulat d’Allemagne.
Sur instruction de Mr Kossler, Chargé d'affaires à l'Ambassade d'Allemagne, elle nous informe au téléphone des procédures de visa pour un asile en Allemagne, suite aux intimidations et menaces faites par l' ambassadeur Dosso Adama dans l'affaire « Koné Katina arrêté au Cameroun ».
A peine avions nous tiré le document au cyber que nous nous sommes rendus chez Armand pour prendre un bain et regagner la clandestinité lorsque tout à coup, deux individus avec des armes nous interceptent à 10m de sa maison, lui intimant l'ordre de monter dans le véhicule. Ils ont formellement refusé de décliner leur identité.
C'est un enlèvement d'un individu jouissant de son statut de réfugié ici au Cameroun qui s’opère et une atteinte grave à la liberté de la presse. En ce moment nous essayons d'alerter les autorités et autres personnes ressources pour atteinte à la liberté de la presse et savoir qui sont ces gens exactement.
Claude Millé, correspondant au Cameroun
LES FAITS
Prétendue arrestation du Ministre Koné Katinan au Cameroun: L ‘Ambassadeur de Côte d'Ivoire et la DST Camerounaise harcèlent le correspondant de le Nouveau Courrier.
Est-ce ses écrits qui dérangent Dosso Adama l’Ambassadeur de la Côte d'Ivoire au Cameroun, ou le pouvoir Ouattara qui veut forcement crédibiliser sa grosse bourde concernant l’annonce de l’arrestation de Koné Katinan, en complicité avec la DST Camerounaise ?
Marc Blanchard K. notre correspondant raconte ses déboires depuis le déclenchement de ce qu’on peut appeler "la fausse arrestation de Koné Katinan au Cameroun"
"Le samedi 16 Juin 2001, il est pratiquement 20 heures de Yaoundé (19heures à Abidjan) lorsque nous prenons congés de deux amis venus nous rendre visite une heure auparavant, nous avons envoyé à notre rédaction, notre papier sur la réaction des autorités camerounaises sur la prétendue arrestation de Koné Katinan au Cameroun.
Nous sommes dans un cyber non loin de notre domicile quand nous recevons le coup de fil du Commissaire Mekoulou de la DST Camerounaise. Il nous dit sans ambages de prendre immédiatement un nécessaire de toilette et de regagner les locaux de la DST Camerounaise car dit-il: " Vous êtes en danger et nous devons assurer votre protection". De 20h à 22h; l’autorité en charge de la protection des réfugiés de « durs profils » essaie de nous convaincre de le retrouver dans les locaux de la DST.
Il fait même intervenir Hamon Sharpe la représentante Adjointe du HCR Yaoundé. Refus de notre part car il se fait tard et tout peut arriver. Nous fermons donc notre téléphone portable et optons pour la clandestinité, désertant notre domicile.
Le Dimanche à 14h le Commissaire Mekoulou s’enquiert de notre bien-être et nous demande de le prévenir en cas de situation anormale autour de nous. Son coup de fil nous rassure et nous décidions de rentrer dormir chez nous en compagnie de Claude Millé, correspondant d’IvoireBusiness, et connu dans la galaxie patriotique sous le nom du Général Bao.
Endormis vers 23heures, nous sommes réveillés par de violents tambourinements sur la porte d’entrée. De 23h 05 à 23h 49, deux individus que nous n’avons pas pu identifier cognent la porte. Nous jouons les morts. De guerre lasse, ils repartent.
Le lendemain, nous sommes à la boutique non loin de nous, toujours en compagnie de Claude, lorsqu'une grosse cylindré de type 4x4 aux vitres teintées et de plaque diplomatique avec à son bord 3 personnes stationne à 10m de la maison. Sa présence intrigue tout le monde. Sans demander notre reste, nous quittons les lieux.
Direction HCR, ou nous demandons à voir Hamon Sharpe. Elle nous ramène à Bertrand son collaborateur de nationalité Camerounaise qui nous supplie de nous rendre à la DST. Nous décidions donc de l'y suivre lorsqu'il nous donne la garantie de nous ramener.
Du bureau du commissaire Mekoulou, nous essayons de savoir la cause du danger qui plane sur nous. "Vous connaissez votre jeune ambassadeur là non? Vous ne savez pas qu'il est agité? Nous voulons vous garder ici et vous protéger car on ne souhaite pas que quelque chose vous arrive sur le territoire camerounais" nous lance le numéro 2 de la DST camerounaise." Mais commissaire en restant ici, je serai privé de mes mouvements, de ma liberté" lui rétorquons-nous." Vous préférez mourir ou être kidnappé, renchérit le commis du HCR.
Mekoulou nous fait savoir que depuis quelques temps déjà il veille sur nous et que c’est sans doute ses hommes qui ont cogné à notre porte la veille sans prononcer une seule parole. Nous demandons à aller chercher quelques affaires chez nous et revenir demain. Le Commissaire décide de mettre une discrète surveillance sur notre domicile ou au cas échéant de nous donner un policier. A notre sortie de la DST et après réflexion nous décidons de replonger dans la clandestinité et d'éviter notre domicile. Sur le chemin de notre planque, nous sommes ahuris de voir le nom "Dosso Adama" l'ambassadeur' de la Côte d'Ivoire au Cameroun s'afficher sur notre portable en appel entrant. Nous décrochons mais personne ne parle pendant quelques secondes. Après avoir rechargé notre portable, nous le rappelons plusieurs fois, mais son portable n'a pas décroché.
En taxi toujours en compagnie de notre compatriote Claude Millé, Correspondant d’Ivoirebusiness, une voiture Mistshibishi Prado grise aux vitres teintées avec une plaque diplomatique, nous fait une queue de pie, s'arrête quelques instants devant nous et fait demi-tour.
Intimidation, volonté réelle d'atteindre à notre vie ou de nous extrader, nous ne saurons le dire. Nous n'avons aucune réponses réelles à toutes ces questions. Nous relatons simplement les faits.
Marc Blanchard K.
Cameroun