Alerte Info/Urgent: Soupçonné de vouloir faire un coup d’Etat, Gbako N’Guessan Raphaël arrêté. Pour sa famille, c’est un grossier mensonge
Le 21 mai 2012 par IVOIREBUSINESS - Le régime Ouattara le présente l’ennemi public N°1, l’homme à abattre, un dur à cuir, un tueur à sang froid ayant à son actif, l’assassinat de plusieurs éléments des Forces
Le 21 mai 2012 par IVOIREBUSINESS - Le régime Ouattara le présente l’ennemi public N°1, l’homme à abattre, un dur à cuir, un tueur à sang froid ayant à son actif, l’assassinat de plusieurs éléments des Forces
républicaines de Côte d’Ivoire, et responsable des évasions dans les différentes prisons du pays (MACA, Agboville, Danané, Dimbokro, etc...)
Lui c’est Gbako N’Guessan Raphael, soupconné d’atteinte à la surêté d’Etat et de vouloir faire un coup d’Etat pour renverser le régime d’Alassane Ouattara.
Selon le Patriote, il se serait attaché les services d’un féticheur du nom de Assiri Wognin Désiré dit Docteur capable d’envoûter quiconque se trouverait sur son chemin, et des nommés Irié Bi Boti Rodrigue et Abbé Koua Modeste, complices servant de recruteurs de combattants, en vue de faire un coup d’Etat.
Pour sa famille qui a contacté IvoireBusiness, il n’en est absolument rien. Selon Sylvie Kouakou, la mère de ses 3 enfants qui vit aux USA, il n’est ni de près ni de loin mêlé à toute cette affaire de coup d’Etat ou d'assassinat des FRCI. Elle confirme Gbako N’Guessan Raphael a été arrêté jeudi dernier par 3 hommes civils et 1 (FRCI).
Mais dès mercredi à 22H, des éléments des FRCI sont venus chez lui à Yopougon Gesco pour l’accuser d’avoir combattu avec d’autres pro-Gbagbo à Abobo durant la crise post-électorale, d’avoir tué des FRCI et de préparer un coup d’Etat.
Selon la mère de ses enfants, il a démenti en bloc, toutes ces accusations, avant que son domicile ne soit fouillé dans les plus moindres détails, à la recherche d’armes et de documents compromettant. Cette fouille n’a rien donné. Ces derniers ont abandonné le domicile pour revenir le lendemain jeudi l’arrêter pour une destination inconnue.
Voici le récit de Dame Sylvie Kouakou à cet effet : « Quand mes enfants m'ont appelé ce jour-là, j'ai tout de suite appelé le téléphone cellulaire de Raphaël, et l'un des FRCI a décroché le téléphone et il m'a dit qu'il (Raphael) avait besoin de leur dire la vérité avant qu'il ne le laisse aller, et il a raccroché ».
Et de poursuivre : « J'ai essayé d'appeler en retour sur le même téléphone, mais personne ne répond. C'est dimanche, et toujours pas de nouvelles, mes enfants et la famille ont fouillé toutes les stations de police, mais Raphaël n'est pas là et ils n'ont même pas entendu son nom ».
C’est donc avec stupeur et étonnement que la famille de Gbako N’Guessan Raphael en Côte d’Ivoire et aux USA a appris que le régime l’accuse d’être un tueur en série, responsable des tueries des FRCI, d’évasions dans les différentes prisons du pays et de fomenter un coup d’Etat.
La famille de Gbako N’Guessan Raphael exige sa libération pure et simple car il n’est concerné en rien par toutes ces allégations.
Les informations selon lesquelles des armes lui appartenant et découverts à Abobo à savoir : 17 grenades, 4 kalachnikovs, une FM, 6 FRSA, un sig, un lance-roquette, des obus et une importante quantité de minutions, sont mensongères et dénuées de tout fondement.
Sa famille lance un appel à la communauté internationale, ONUCI, Union européenne, Union africaine, CEDEAO, afin que Gbako N’Guessan Raphael soit libéré et que cesse la traque d’honnêtes citoyens sur la base de leur appartenance ethnique et leur conviction politique.
Nous y reviendrons.
Eric Lassale