ALERTE INFO/Ouest ivoirien: Violents combats à Tabou entre FRCI et soldats armés non identifiés

Le 13 juin 2012 par IVOIREBUSINESS – De violents combats à l’arme lourde et à l’arme automatique ont opposé des combattants armés non identifiés aux soldats FRCI, dans la nuit de lundi 11 à mardi 12 juin 2012. Selon une

Combattant armé non identifié.

Le 13 juin 2012 par IVOIREBUSINESS – De violents combats à l’arme lourde et à l’arme automatique ont opposé des combattants armés non identifiés aux soldats FRCI, dans la nuit de lundi 11 à mardi 12 juin 2012. Selon une

source jointe à Grabo, ces combattants armés non identifiés seraient les hommes du Commando Beinguiste, lesquels se comporteraient en justiciers de l’Ouest. Plusieurs témoins ont en effet entendu les crépitements d’armes lourdes et d’armes automatiques dans la ville, créant la panique au sein de la population. Mais ceux n’étaient pas la cible des hommes du Commando Beinguiste, qui visaient plutôt les FRCI, lesquels ont pris la fuite laissant les populations à leurs tristes sorts. Le bilan des combats n’est pour l’instant pas disponible, mais des morts et plusieurs blessés par balles seraient à déplorer côté FRCI.
Notre source informe que ces combattants se seraient rendus maîtres de la ville, mais l’information a été démentie par une source proche de l’Etat-major des FRCI.
Cette attaque du Commando Beinguiste intervient après celle du Vendredi 8 juin dernier sur un village de la région, SAO, laquelle avait tué sept Casques bleus nigériens, au moins 8 militaires FRCI, et huit civils.
Environ 1 000 personnes avaient fui leurs villages suite à l’attaque, selon le bureau des Nations unies chargé des affaires humanitaires
Le ministre délégué à la Défense a annoncé lundi 11 juin au cours d’une réunion avec l’Etat-major des FRCI, que le dispositif sécuritaire avait été renforcé dans la région, où des rumeurs d’attaque circulaient depuis deux mois.
Selon le ministre Koffi Koffi Paul, « Nous ne pouvons pas mettre de soldats dans plus d'une cinquantaine de villages tout le long de la frontière. On ne peut malheureusement pas mettre de soldats partout. C'est extrêmement difficile. On est vraiment désolé de ce qu'il s'est passé, mais depuis la visite du chef de l'Etat, nous avons renforcé toute la zone frontalière ».
Sakré, un autre village de la région, avait été attaqué le 25 avril dernier, trois jours après la visite d’Alassane Ouattara dans l‘ouest.
Selon l’ONU, au moins 80 assaillants étaient à l`origine de la mort des sept Casques bleus la semaine dernière dans le sud-ouest de la Côte d`Ivoire, dans une déclaration mardi du chef des opérations de maintien de la paix de l`ONU, sans pouvoir préciser l`identité des agresseurs.

Selon Hervé Ladsous, devant quelques journalistes à New York, la patrouille a été "prise par surprise".
Nous y reviendrons.

Eric Lassale