Alerte Info: Sangaré Aboudramane, Bro-Grébé, Béchio, Kuyo livrés aux serpents à la prison de Katiola
Le 14 mai 2012 par IVOIREBUSINESS - L’horizon s’assombrit de jour en jour pour les prisonniers politiques du régime Ouattara, anciens hauts dignitaires sous la présidence de Laurent Gbagbo, lui-même kidnappé un 11 avril 2011 et déporté depuis à la CPI.
Le 14 mai 2012 par IVOIREBUSINESS - L’horizon s’assombrit de jour en jour pour les prisonniers politiques du régime Ouattara, anciens hauts dignitaires sous la présidence de Laurent Gbagbo, lui-même kidnappé un 11 avril 2011 et déporté depuis à la CPI.
Il y a quelques semaines, nous évoquions le sort de son fils Michel Gbagbo, mis à l’isolement intégral à la polyclinique la PISAM d’Abidjan.
Aujourd‘hui nous évoquerons les très dures conditions de détention de personnalités comme Sangaré Aboudramane, Bro-Grébé, Jean-Jacques Béchio, Kuyo Téa Narcisse, prisonniers politiques de Ouattara au pénitencier de Katiola (Nord-est du pays), à l’abri de tous les regards.
Selon notre confrère Notre voie (14/05), ils y sont livrés aux serpents dans cette prison, et cela depuis plus d’un an, et dans l’indifférence la plus totale de la Communauté internationale et de l’ONUCI. Ces reptiles, dont le venin est mortel font partie du décor de leur pénitencier.
Selon une source jointe sur place, plusieurs d’entre eux auraient été mordus par ces serpents et n’auraient pas reçus de soins appropriés, aggravant du coup leur état. Ils y seraient comme de véritables épaves humaines, si bien que le régime Ouattara prend soin de ne pas montrer d’images d’eux. Ils ne recevraient même plus de visite depuis quelques temps.
Cette source évoque un état de santé tellement dégradé que leur pronostic vital pourrait être engagé.
En mars dernier, un ancien bagnard du pénitencier de Katiola avait été mis en liberté provisoire. Il s’agit de l’Ambassadeur Koné Boubakar, ex-Directeur du protocole d’Etat du Président Laurent Gbagbo. Ce dernier avait déjà confirmé ces dures conditions de détention.
Vivement donc que Sangaré Aboudramane, Bro-Grébé, Jean-Jacques Béchio, Kuyo Téa Narcisse, soient mis en liberté provisoire, avant que le pire n’arrive.
Alassane Ouattara en serait personnellement tenu pour responsable si l’un d'eux arrivait à y mourir.
Nous y reviendrons.
Eric Lassale