Alerte Info: Mian Augustin, SG de la FESCI arrêté hier. Il est accusé de détenir des armes et de vouloir faire un coup d’Etat
Publié le vendredi 25 novembre 2011 | IVOIREBUSINESS – C’est la descente aux enfers du monde estudiantin en Côte d’Ivoire, qui après s’être vu
Publié le vendredi 25 novembre 2011 | IVOIREBUSINESS – C’est la descente aux enfers du monde estudiantin en Côte d’Ivoire, qui après s’être vu
imposer la fermeture des universités par le régime d’Alassane Ouattara, vient de voir la FESCI décapitée.
En effet, Mian Augustin, secrétaire général de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), et deux de ses amis à savoir, Koffi Jean Claude dit Awilo (SGA) et Ya Bi Romaric dit Agbôlo (Secrétaire à l'Organisation) ont été arrêtés hier alors qu’ils venaient de rencontrer Cissé Bacongo, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique à la Tour C au 20ème étage, pour évoquer avec lui la question brulante de la réouverture de l’université prévue pour septembre 2012.
C’est au retour de cette audience ministérielle que Mian Augustin et ses amis ont été arrêtés par les soldats FRCI, aux alentours de la bibliothèque nationale.
Ils ont été ensuite conduits au camp de la BAE à Yopougon.
Ils sont accusés par les FRCI de détenir des armes de guerre et de vouloir faire un coup d’Etat pour faire tomber le régime d’Alassane Ouattara.
Cette arrestation surprend plus d’un, car Mian Augustin, depuis l’arrivée de Ouattara au pouvoir, s’est résolument inscrit sur la voie de la réconciliation nationale et de la paix, allant jusqu'à faire des déclarations télévisées de soutien au nouveau régime.
Plusieurs analystes pointent une dérive fasciste du régime Ouattara, ou les faucons auraient carte blanche pour casser et mettre aux arrêts tous ceux qui avaient, comme Mian Augustin, appelé à voter pour Laurent Gbagbo.
Le ministre Cissé Bacongo, dernier à avoir vu Mian Augustin et ses camarades, serait tombé des nus et aurait exigé leur libération, pour couper court aux rumeurs de piège qu’il aurait tendu au secrétaire général de la FESCI, en le convoquant à son bureau.
Nous y reviendrons.
Eric Lassale