Alerte Info: Après Bohoun Bouabré et Gnan Raymond dont les avoirs ont été gelés, les journalistes Awa Ehoura et Eloï Oulaï dans le couloir de la mort « Death Row »

Le 16 janvier 2012 par IvoireBusiness – A peine le corps de Bohoun Bouabré arrivé le 13 janvier dernier à 18H à l’aéroport d’Abidjan Port-Bouët, sur une

Awa Ehoura.

Le 16 janvier 2012 par IvoireBusiness – A peine le corps de Bohoun Bouabré arrivé le 13 janvier dernier à 18H à l’aéroport d’Abidjan Port-Bouët, sur une

brouette et dans un caisson, que l’on s’interroge sur l’identité des futurs pro-Gbagbo qui seront admis dans le couloir de la mort « Death Row ». A cause du gel de leurs avoirs, de leur licenciement où de leur exil, par le régime d’Alassane Ouattara.
Avant Bohoun Bouabré, le maire Gnan Raymond décédait de maladie au Bénin, dans des conditions inadmissibles. Après avoir lui aussi eu ses avoirs gelés par Ouattara.
Chaque fois, des émissaires sont envoyés auprès des autorités ivoiriennes pour obtenir un dégel des avoirs des concernés afin qu’ils puissent se soigner.
Et chaque fois sans succès.

Aujourd’hui, ce sont deux journalistes de la RTI première chaîne qui sont dans le couloir de la mort d’Alassane Ouattara.
Il s’agit d’Awa Ehoura Tabitha, présentatrice du journal télévisé de 20H et d’Eloï Oulaï, ancien directeur de la radio.
Ils sont actuellement très malades et leurs comptes gelés par le nouveau régime.
Awa Ehoura souffre d’un diabète aigüe et serait très mal en point. Mise au chomage technique comme 322 autres agents de la RTI, ses avoirs sont gelés depuis la chute du Président Laurent Gbagbo. Toutes les démarches entreprises auprès du régime pour la levée de ces fonds sont restées vaines. Elle est sans ressources, malade et sans emploi.
Elle est en train de mourir à la vitesse grand V. Qu’a-t-elle fait pour mériter un tel sort ?
Est-ce parce qu’elle a soutenu Laurent Gbagbo qu’on le lui fait payer ? Assurément.
Pendant que les journalistes Habiba Dembelé, Aka Sayé Lazare, Brou Aka Pascal, soutiens invétérés de Ouattara brillent de mille feux.
Le cas d’Eloï Oulaï est quasi-similaire. Limogé par le nouveau régime, ses comptes sont aujourd’hui gelés.
Ses demandes répétées de dégel des avoirs afin de faire face à ses soins sont tombées dans les oreilles de sourds. Il se meurt lui aussi à la vitesse grand V, dans le couloir de la mort. Par la faute d’un homme, insensible à la souffrance d’autres êtres humains comme lui : Alassane Dramane Ouattara.
Nous prions toutes les bonnes volontés et toutes les âmes sensibles et charitables, à venir en aide à nos deux confrères qui luttent entre la vie et la mort.

Eric Lassale