Agriculture : 43 MILLIARDS DE FCFA ANNONCES POUR LA RESTAURATION DE L’OUTIL AGRICOLE
Le 10 octobre 2011 par Fraternité matin - L’état va décaisser 43 milliards de Fcfa pour la restauration de l’outil agricole et la mise en œuvre de projets de développement de
Le 10 octobre 2011 par Fraternité matin - L’état va décaisser 43 milliards de Fcfa pour la restauration de l’outil agricole et la mise en œuvre de projets de développement de
proximité au bénéfice de « petits » paysans. La crise, faut-il le rappeler, a impacté douloureusement les fondamentaux de la sécurité alimentaire, entraînant ainsi une baisse drastique de la production et des revenus des ménages devenus, par conséquent, vulnérables. C’est pourquoi, dans le cadre du projet ‘’Appui d’urgence à la relance de l’agriculture’’ financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le ministre Sangafowa a profité de cette visite à Agboville afin de remettre des kits agricoles à 500 personnes rendues vulnérables du fait du Vih/Sida ou de la crise post-électorale et à leurs familles d’accueil. Ce fonds annoncé va permettre de soutenir les productions céréalière et maraîchère des ménages à travers la fourniture de semences et d’engrais, la mise à la disposition d’outils agricoles aux paysans, la formation des producteurs aux techniques culturales et la sensibilisation à la nutrition. L’objectif, à terme, étant de réduire l’insécurité alimentaire. Surtout que, selon la représentante résidente de la FAO, Marie Noëlle Koyara, l’un des facteurs aggravants de l’insécurité alimentaire est la crise port-électorale. D’où l’appel lancé par Mamadou Sangafowa Coulibaly aux populations aux fins de s’approprier le projet pour assurer ensemble la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté. Par ailleurs, la délégation du ministre a constaté l’état de délabrement avancé des installations de Dosquet, notamment une usine de conditionnement de banane et une station de pompage d’eau à Azaguié N’Gbromé. Il a promis la relance des activités des petits planteurs de fruits et légumes, grâce à la nouvelle stratégie nationale financée à hauteur de 100 milliards de Fcfa, par l’Union européenne (Ue). Les secteurs de la banane, de la mangue et de la papaye constituant un élément clé de l’économie ivoirienne, avec 3 à 4% de part dans le produit intérieur brut (Pib) national ; et 35.000 personnes qui en tirent leur revenu et 145 à 150 milliards Fcfa de chiffres d’affaires jusqu’en 2002. Un plaidoyer spécial a été formulé par le président de l’Organisation centrale des producteurs et exportateurs d’ananas et de banane (Ocab), Gnui Michel, et le porte-parole des producteurs, Abolé Obounon, pour que l’Etat se penche davantage sur le cas des « petits producteurs » asphyxiés par les industriels et sur la problématique liée au « redécollage des filières fruitières pour une Côte d’Ivoire paisible, prospère et encore plus dynamique».
Germaine Boni
Découverte macabre à l’Université : LE MINISTRE GNÉNEMA SE PRONONCE
Le 10 octobre 2011 par Fraternité matin - Ecrit par J-B Béhi
Découvrir des ossements sur le site universitaire, c’est mettre en péril la qualité des hommes, des étudiants qui vont en sortir. La découverte de ces restes humains nous invite davantage à insister sur la nécessité de respecter les droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Et cela doit commencer sur les sites d’instruction. Tant à l’école primaire, au collège qu’à l’université».
Ainsi répondait le ministre des Droits de l’homme et des Libertés publiques, Coulibaly Gnénéma, à la préoccupation d’un confrère de la place quant aux exactions post-électorales. En effet, vers la fin de la semaine écoulée, à la faveur de la deuxième visite du Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro, à l’Université de Cocody, pour voir l’état d’avancement des travaux de réhabilitation, des restes humains ont été découverts. C’était, comme l’a précisé le ministre Cissé Bacongo, au moment de la pose du panneau, sur la pente, vers le Centre hospitalier universitaire. Il y a quelque temps déjà, des fosses communes avaient été découvertes à l’Université d’Abobo / Adjamé. Qui a été, il ne faut pas l’oublier, l’un des QG, des mercenaires et miliciens lors des affrontements sanglants d’après-élection présidentielle.
En tout cas, la réaction du ministre Gnénéma voudrait indiquer clairement que tous ceux qui ont perpétré des crimes sur d’honnêtes citoyens pendant la crise, répondront impérativement (tôt ou tard) de leurs actes ignobles devant les juridictions compétentes.
J-B Béhi