Agboville : La prison cassée, une centaine de prisonniers évadés
La prison cassée, une centaine de prisonniers évadés.
Publié le mercredi 2 mai 2012 | L'Inter - Évasion spectaculaire hier, à la prison civile d'Agboville. Une centaine de détenus sur les 200 environ que compte le centre pénitencier de la
capitale de la région de l'Agnéby-Tiassa, ont échappé à la vigilance des gardes pénitentiaires pour se retrouver dans la nature. Selon les informations recueillies au téléphone auprès de riverains de la prison civile d'Agboville, située à la lisière du quartier Dioulabougou à environ 200 à 300 mètres de la résidence du Préfet, la scène s'est déroulée aux environs de midi. A l'heure du repas de la mi-journée, les prisonniers réunis dans la cour de la prison, ont comme s'ils s'étaient passé le mot, effectué un mouvement de foule en direction du grand portail. Celui-ci a cédé sous la pression, et une centaine de prisonniers ont pris la poudre d'escampette. Une vingtaine d'entre eux ont été par la suite rattrapés par les forces de l'ordre (gendarmes et policiers), aidés par leurs frères d'armes des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Certains prisonniers évadés qui tentaient de rallier Abidjan, Adzopé ou leurs villages à bord de véhicules de transport en commun, ont été « cueillis » à des barrages et corridors routiers. Ils ont été trahis par leur aspect et les vêtements crasseux qu'ils portaient. Aux dernières nouvelles, les forces de l'ordre effectuaient hier soir jusque dans la nuit, un ratissage dans la ville pour tenter de reprendre quelques fugitifs. Hier après-midi, les commerces, les officines privées (pharmacies, cliniques, etc.) et le marché central d'Agboville avaient fermé, et un calme plat régnait dans la ville au moment où nous mettions sous presse.
A. A.
Agboville 96 prisonniers s’évadent
Publié le mercredi 2 mai 2012 | Le Patriote
96 prisonniers de la prison d’Agboville se sont dans la nature. Ces derniers ont profité de l’absence des gardes pénitenciers et du fait que les FRCI de la ville ne soient pas armées pour s’évader hier après midi.