Afrique : De nouveaux généraux dans l’armée burkinabè

Par APA- De nouveaux généraux dans l’armée burkinabè.

APA - Ouagadougou (Burkina Faso)By APA - OUAGADOUGOU (BURKINA FASO)29 octobre 2023

Le capitaine Ibrahim Traoré a signé, au cours de la semaine, d’autres décrets portant création de sept brigades d’intervention rapide (BIR).

Le ministre de la Défense, le colonel major Kassoum Coulibaly, est élevé au grade de général de brigade, à compter du vendredi 27 octobre 2023.

Le titre est également accordé au chef d’état-major général des armées, le colonel major Célestin Simporé, pour compter du 1re novembre 2023.

Le mercredi dernier, le Capitaine Ibrahim Traoré a créé, par décret, au sein des Forces armées nationales, sept Bataillons d’intervention rapide (BIR), portant à 20, le nombre de ces unités au sein de l’armée.

Ces nouvelles entités, stationnées dans les garnisons de Gourcy, de Gaoua, de Kongoussi, de Banfora, de Solenzo, de Bogandé et de Gayéri, seront toutes commandées par des officiers subalternes, précisément des capitaines.

Ces différents Bataillons ont pour principales missions d’assurer l’intégrité physique du Burkina Faso. Selon l’article 2 du décret, ils sont chargés « d’intervenir le plus vite possible et le plus en avant, en privilégiant la mobilité et la puissance de feu face à toute menace contre l’intégrité du territoire national ». Ils sont aussi chargés « d’assurer les escortes de grands convois logistiques au profit des Forces armées nationales ou de tout autre organisme, de participer à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des forces de sécurité intérieure, de préserver et de perpétuer les traditions militaires ».

Le même jour, le gouvernement a adopté lors du Conseil des ministres, un décret portant création des Groupements d’unités mobiles d’intervention (GUMI) de la Police nationale.

Ces unités d’élites de la police nationale ont pour missions de « lutter contre toutes formes de menaces et principalement contre le terrorisme et le grand banditisme dans leurs zones d’intervention ».

Après une tentative manquée de putsch, le capitaine Traoré avait limogé le patron de la gendarmerie nationale.

Depuis sa prise du pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré ne cesse de réorganiser l’armée, pour faire face à la crise sécuritaire, qui sévit il y’a 8 ans.

SD/ac/APA