Affaire Mandat d’amener – Le CNRD ridiculise Soro : « Soro panique, pleure, sue et crie au scandale et au loup car selon lui il jouit d’une immunité »

Par IvoireBusiness - Affaire Mandat d’amener contre Soro – Le CNRD réagit « Soro panique, pleure, sue et crie au scandale et au loup car selon lui il jouit d’une immunité ».

Vendredi 18 décembre 2015. CEREMONIE DE CLOTURE DE LA 2ème SESSION ORDINAIRE 2015. Guillaume Soro, président DE L’ASSEMBLEE NATIONALE.

CONGRES NATIONAL DE LA RESISTANCE POUR LA DEMOCRATIE
LE RETOUR DU BÂTON
Hier avec la bénédiction de nos gouvernants d’aujourd’hui, la France et l’ONU, s’octroyaient la liberté de bombarder la résidence officielle des Présidents de Côte d’Ivoire, la Présidence de la République et comble de l’infamie, arrêter en mondio-vision le chef d’un Etat élu, le maltraiter, l’humilier et le jeter en prison. Tout cela avec son corollaire d’exactions, de tueries et d’assassinats sous les cris de joie, de jubilation victorieuse de ceux qui voulaient à tout prix gouverner la Côte d’Ivoire.
En cet instant-là, ils ne se rendaient pas compte que bafouer ainsi les symboles de l’Etat de Côte d’Ivoire, c’était toute la Côte d’Ivoire et tous les Ivoiriens qu’ils soumettaient à une grande humiliation. Mais cela n’avait à leurs yeux aucune importance car pour eux, il fallait soumettre la Côte d’Ivoire, mettre la Côte d’Ivoire sous tutelle comme le réclamait le RHDP.
Fort de cela, ils s’accordèrent avec le silence complice de la dite communauté internationale, le plaisir indécent et satanique d’arrêter des centaines de personnes dont la Première Dame Madame Simone EHIVET GBAGBO, Député, les soumettre à des actes de traitements dégradants et inhumains, les torturer et les jeter en pâture dans leurs prisons à leurs hommes de mains.
Des hommes sans foi ni loi dont toute la joie de vivre se résume dans le malheur et la souffrance des autres. Et ces autres ce sont ceux qu’ils appellent les pro-GBAGBO qui à leurs yeux n’ont droit à rien d’autre qu’à leur justice de vainqueurs, à être suppliciés et outragés.
Ils sont nombreux ceux qui sont morts suite à leurs tortures. Dieu ait leurs âmes.
Mais les morts ne sont pas morts et leur sang crie vengeance.
Aujourd’hui, ceux qui jubilaient et qui se répandaient en propos injurieux dans les médias ont perdu leurs rires sataniques. Comme l’œil de Caïn, le sang de ces morts les regarde. Ils ne dorment plus que sur leur ventre car lorsqu’ils s’avisent de dormir sur le dos, le sang qui désormais décore leur plafond de sa rougeur écarlate, les fixe et les rend fous.
Ainsi leurs nuits sont peuplées de cauchemars et de sueur froide.
Et voici que ces cauchemars se transforment en réalité :
Et elle commence par là où elle devait commencer. Par SORO Kigbafori Guillaume, le chef des rebelles, l’homme par qui les malheurs de la Côte d’Ivoire ont commencé.
Ce jeune homme qui a revendiqué avec orgueil et fierté la mise à mort de sa patrie la Côte d’Ivoire. Un coup de poignard pour plaire à ses maîtres et récolter des lauriers ensanglantés qui a coûté la vie à 60 gendarmes égorgés comme des bêtes sacrificielles à Bouaké en 2002.
75 Jeunes innocents qui ne demandaient qu’à vivre et qui sont morts étouffés dans un conteneur à Korhogo, le massacre des danseuses d’Adjanou de Sakassou, l’assassinat de DAGROU Loula, DALLY Oblet, BOGA Doudou, de Désiré TAGRO, de dizaines de jeunes plein de vie devant l’hôtel Ivoire et sur les ponts d’Abidjan. Les massacres d’Anonkoua-kouté et de l’Ouest (Nahibly, Guitrozon, Petit Duékoué, Duékoué carrefour etc…). Et tous ces Ivoiriens morts et qui meurent chaque jour dans leurs prisons et pour manque de moyens de se nourrir décemment ou de se soigner.
Pour tous ces actes posés, il a été solennellement félicité par son maître celui à qui revient en réalité la paternité de cette rébellion avec toutes ses monstruosités lors de sa tournée dans le Nord du pays. En effet, OUATTARA a publiquement félicité SORO et a qualifié son combat de noble. Qu’y a-t-il de noble à tuer ? Tuer même un criminel n’a rien de noble même quand c’est pour le respect d’une sentence de justice. Donc quoi penser de ceux qui tuent pour le plaisir de tuer ou pour assouvir leur bas instinct de criminels ?
C’est là qu’intervient la justice divine, la justice immanente.
C’est ainsi que SORO tout seul, sans être torturé comme ils ont l’habitude de le faire avec leurs victimes a fait des aveux dans les écoutes des bandes entre lui et son ami Djibril BASSOLE. Bandes dans lesquelles il avoue non seulement ses crimes mais les estime nécessaires pour prendre et conserver le pouvoir. Quel cynisme !
Mais où le bât blesse c’est la peur panique qui l’envahit dans son affaire avec la justice française. Il panique, il pleure, il sue et crie au scandale et au loup car selon lui il jouit d’une immunité. De quelle immunité parle notre valeureux et courageux soldat d’hier ? Et son entourage entonne le même refrain immunité-immunité. Si SORO avait poursuivi ses études au lieu de se muer en rebelle pour vite arriver à ses fins ? S’il n’avait pas avec ses amis piétiné les règles et les lois de ce pays, il serait en droit de se plaindre maintenant.
De toutes les façons entre la France, l’ONU et la Côte d’Ivoire l’on ne peut parler d’immunité car nos dirigeants eux-mêmes se sont délesté de cette immunité en leur permettant de faire ce qu’ils ont fait en 2011 : bombarder le palais présidentiel, bombarder la résidence des Présidents de Côte d’Ivoire, en extraire le Président en exercice, le malmener et le jeter en prison.
La France a été disons complaisante en acceptant l’ordre de mission antidaté envoyé à SORO pour le sauver des mains de la justice française.
En effet, la France aurait pu évoquer une jurisprudence et dire : « Nous l’avons déjà fait dans ce pays avec la caution de dirigeants actuels, déniant ainsi à la Côte d’Ivoire toute souveraineté et faisant de nous des maîtres avec tous les droits. »
Ceci justifie ce qu’avait dit le Président Laurent GBAGBO : « Celui qui te fait roi a toujours un droit sur ton siège. »
Aujourd’hui ils se disent anéantis alors que ce sont eux-mêmes qui ont fait de ce pays, un pays quelconque. Un pays sans dignité et sans souveraineté où n’importe qui peut venir y faire ce qu’il veut.
SORO de sa cachette doit méditer cette parole Biblique : « Maudit soit celui par qui vient le scandale. »
Quant à ceux qui se sentent « anéantis », l’heure est arrivée pour eux de faire leur « mea-culpa » sinon la vengeance de Dieu va s’abattre lourdement sur eux et alors ça sera l’anéantissement total.
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent !
DIEU bénisse la Côte d’Ivoire !

Fait à Abidjan, le 16 Décembre 2015
Le CNRD