Affaire "KKB a demandé l’asile en France": Le démenti formel de son service de communication en Europe

Par IvoireBusiness - KKB n'a jamais demandé l'asile en France, selon son service de communication en Europe.

Communiqué du Service de communication de KKB Europe

Nous apportons un démenti formel à l'allégation de diaspora tv selon laquelle l’honorable Kouadio Konan Bertin, KKB "aurait" fait une demande d'asile en France.

Nous tenons à rappeler que la survie du PDCI-RDA est incontestablement liée au combat qu'incarne l'honorable KKB aujourd’hui.
Ce combat ne peut être mené qu’en étant sur le terrain avec les militants et sympathisants du PDCI ailleurs et surtout en Côte d’Ivoire.
Dans le contexte de la réconciliation que prône le gouvernement du Président Alassane Ouattara, l’honorable KKB n'entend pas faire une quelconque demande d'asile en France car aucune raison ne saurait motiver une telle demande à ce jour.
Pour preuve vous avez été témoin de l'accueil chaleureux de l'honorable KKB dès son arrivée à l'aéroport Félix Houphouët Boigny ce 18 juillet 2013 ce qui démontre qu’il est bel et bien à Abidjan et entend poursuivre avec détermination et sans relâche le combat qu'il a initié avec les nombreux militants et sympathisants du PDCI qui l'attendent sur le terrain ; et n’entend en aucun cas s'y déroger.
Nous tenons à rappeler aux journalistes que selon la loi française du 29 juillet 1881 sur la liberté de presse (version consolidée au 09 juin 2013) Paragraphe 3 : Délits contre les personnes, l'article 29 ainsi que de l’article 32 prévoit une amande allant de 12 000 euros à 45 000 euros pour toute diffamation commise envers un particulier et nous nous réservons le droit d'explorer à l'avenir toutes voies de droit si cette situation arrivait à se reproduire.

Cordialement,

Service de communication Europe.

ARTICLE ORIGINAL :
Exclusif/ Politique/ Kouadio Konan Bertin exilé en France ? PAR DIASPO TV

La nouvelle était prévisible. La riposte du président Henri Konan Bédié suite à la sortie tonitruante du jeune Kouadio Konan Bertin depuis Paris. KKB est désormais persona Non grata au PDCI selon les dires de son mentor. La raison, KKB se serait moqué de l’handicap de Bédié qui a pris un léger KO lors de la fête des 67 ans du vieux parti en Côte d’Ivoire. Seulement en le disant, si loin pour KKB d’exposer celui qu’il appelle affectueusement « papa », pour le sphinx de Daoukro, ce fut une anecdote de trop de la part de celui qui dit le défier au prochain Congrès du parti, prévu en octobre 2013. Mais cette seule raison peut-elle suffire pour infliger au président de la jeunesse du PDCI-RDA une telle sanction même si celle-ci reste verbale ? On le sait, Bédié guettait KKB et KKB aussi avait depuis dans son viseur « le vieux renard ». Chacun voulait à tout prix pousser l’autre à la faute. Et dire que KKB n’a pas osé serait invraisemblable. Certes, il y avait le Congrès du parti qui désigne le prochain candidat du PDCI pour les présidentielles de 2015 contre le RDR de Ouattara, mais il y avait aussi l’avenir politique d’une certaine jeunesse dite de « Fesciste » à laquelle appartient, Martial Ahipaud, Soro Guillaume, Charles Blé Goudé, Damana Pickass, Yayoro et bien entendu Kouadio Konan Bertin dit KKB. Et KKB le sait clairement, si 2015 doit voir Ouattara être réélu, 2020 sera toute une autre page de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Que faire donc ?
Au moment où Charles Blé Goudé, Martial Ahipaud ou encore Damana Pickass, sauf erreur de casting sont bien loin de l’idée d’une éventuelle candidature en 2015, voire 2020, KKB sait qu’il lui faudra ménager sa monture s’il veut aller loin. Loin dans une course qu’il entend disputer âprement non pas face à un Bédié ou encore à un Ouattara, mais face à Guillaume Kigbafori Soro. Et ce dernier le sait aussi. Mais chaque chose a son temps, et l’actuel président du perchoir ivoirien préfère faire profil bas et laisser lui aussi son mentor Ouattara accomplir sa mission tranquillement. Seulement KKB, lui n’est plus dans les mêmes dispositions que Soro. Car là où Ouattara et Soro pourraient s’accorder sur un calendrier, Bédié lui, ne songe qu’à ses vieux jours et pour bénéficier d’un lendemain meilleur, celui-ci serait prêt à vendre son parti. Car il se murmurerait que parallèlement, ADO s’appuierait sur Henri Konan Bédié pour étouffer toute velléité de candidature d’une personnalité forte sous la bannière du PDCI, à commencer par celle de l’ancien Premier Ministre Charles Konan Banny pour les présidentielles de 2015. Et cette information portée au grand jour au sein du bureau politique du PDCI n’a jamais été démentie par son premier responsable.
Alors que faire face à un tel deal qui sent du souffre et qui risque de faire le lit de Soro Guillaume qui pourrait se retrouver entre les mains, un RHDP transformé en parti politique ?
KKB avait-il le choix ? Non. Malheureusement son combat pourrait se compliquer car s’étendant désormais sur trois fronts : Combattre le clan Bédié au sein du parti, combattre ensuite cette idée d’unifier le RDR et le PDCI et enfin convaincre le FPI de voler à son secours.
Enfin, si la dernière sortie de KKB qui s’était vu refuser le Meeting à Londres avant d’y aller finalement et qui depuis la sortie de Bédié a perdu l’usage de sa langue, peut être un prétexte pour lui d’allonger son séjour européen en attendant que la fièvre de Bédié tombe, plusieurs sources concordantes annoncent que tout ce bruit de KKB serait une simple stratégie pour lui de bénéficier de la protection des autorités françaises. Alors, question. KKB va-t-il se constituer en victime ? De qui ? Bédié ou le RHDP ? Va –t-il postuler à l’office de l’immigration pour demander l’asile politique ?
Selon un proche de ce dernier qui a requit l’anonymat, KKB n’a pas d’attache en Europe et il pourrait mettre à profit ce temps pour se créer des relations et tenter d’atteindre le niveau de notoriété de Soro d’ici 2015, pour enfin l’affronter en 2020.
Une autre source nous révèlera que cette sortie de KKB depuis Paris était minutieusement orchestrée. C’était une simple stratégie planifiée au secret entre Banny, Djédjé Mady et KKB lui-même. Tout faire pour pousser Bédié à la faute. Et ensuite créer un front anti Bédié qui pourrait se transformer en un parti politique si Bédié s’obstine et qui affaiblirait considérablement le PDCI traditionnel.
Le tour est donc joué, reste ce que les prochains jours nous réservent.

Philippe kouhon, Journaliste analyste/ Diaspo Tv (www.diaspo.net)