Affaire ‘’Abus de pouvoir contre Me N’Guessan’’ : La mise au point de Evariste Méambly
Publié le lundi 25 juillet 2011 | L'intelligent d'Abidjan -Monsieur le directeur de publication,
Suite à un article qui vous a été expédié par mail le vendredi 22 juillet 2011, article signé d’un certain Me NGuessan Koffi Bernard, intitulé « Abus de pouvoir contre Me N’Guessan », et pour lequel vous avez sollicité m’a réaction, je viens par la présente, porter un démenti aux grossièretés qui tentent de salir ma réputation d’honnête citoyen ivoirien, respectueux des lois de mon pays.
Publié le lundi 25 juillet 2011 | L'intelligent d'Abidjan -Monsieur le directeur de publication,
Suite à un article qui vous a été expédié par mail le vendredi 22 juillet 2011, article signé d’un certain Me NGuessan Koffi Bernard, intitulé « Abus de pouvoir contre Me N’Guessan », et pour lequel vous avez sollicité m’a réaction, je viens par la présente, porter un démenti aux grossièretés qui tentent de salir ma réputation d’honnête citoyen ivoirien, respectueux des lois de mon pays.
« L’agent d’Affaires Koffi N’Guessan Bernard (CNI 970132300949 né en 1964 à Assé NGattakro dans la sous-préfecture de Tiébissou), cache en réalité, une forfaiture d’une escroquerie d’un montant de 50 millions de Fcfa, qu’il m’a extorqué. Arrêté et mis en prison pour les faits qui lui sont reprochés, il vient de passer un long séjour à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA), qu’il a quitté illégalement, à la faveur des derniers événements postélectoraux. Il a été arrêté dans les toilettes du Palais de justice, le vendredi 11 juin 2010, après une battue de trois semaines. Pour se donner bonne conscience, Koffi N’Guessan tente de brouiller mes relations avec les nouvelles autorités militaires et politiques. Il a choisi la délation et le mensonge comme credo et prétend avoir découvert une cache d’armes dans la résidence de ma mère de 70 ans à Yopougon, dans mon hôtel de 40 chambres à Yopougon, dans ma première résidence et dans celle de mon petit frère. Mieux, il fait débarquer les éléments du groupement tactique des FRCI de Yopougon chez moi pour procéder à des perquisitions pendant que je me trouvais au Bénin, lors des événements qui ont secoué la Côte d’Ivoire. Et comme ces perquisitions n’ont pas eu l’effet escompté, le sieur N’Guessan fait piller mes quatre résidences par ses éléments. Depuis le 18 juin 2011, après constat par voie d’huissier, j’ai porté plainte contre Koffi N’Guessan Bernard chez le procureur de la République, près le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau par mon avocat. C’est ainsi qu’une convocation régulière du commandant supérieur de la gendarmerie nationale lui a été transmise le vendredi 22 juillet 2011, à 15h30. Paniqué par le rebondissement de cette affaire, Koffi N’Guessan Bernard ameute la presse nationale et internationale, dans l’objectif d’étouffer son audition prévue pour le lundi 25 juillet 2011, à 9 heures à la brigade de recherche.
A toutes fins utiles, je précise que ce sont mon chauffeur et mon garde du corps qui sont allés lui remettre la convocation. C’est à la suite des échauffourées entre mes collaborateurs et lui, que je me suis déplacé sur les lieux, où j’ai trouvé des éléments des FRCI. Je n’ai jamais été arrêté par qui que ce soit, comme le prétend N’Guessan Bernard. Les responsables des FRCI de Cocody-Angré et de la Police du 8ème Arrondissement de Cocody, qu’il a tenté d’induire en erreur peuvent bien en témoigner.
Quant au dossier relatif au chèque du Trésor N° 02354 d’un montant de 3,3 milliards de FCFA auquel il fait allusion, j’ai bel et bien été blanchi par la justice ivoirienne depuis le 14 Décembre 2010, qui a classé cette affaire « Sans suite pour poursuites inopportunes ».
Merci M. le directeur de publication de l’intérêt que vous accordez à ma mise au point.
Evariste Méambly, homme d’Affaires et président du CONASFOR.