AFFAIRE « Ouattara interdit le passeport ivoirien aux enfants de Gbagbo » : LE RPCI DIT NON

Le 17 novembre 2012 par IVOIREBUSINESS – COMMUNIQUE DU RASSEMBLEMENT DU PEUPLE DE CÔTE D’IVOIRE (RPCI)

LES FAITS

Christian Vabé, président du RPCI, et Najat Vallaud Belcacem, Ministre des Droits des Femmes et porte-parole du gouvernement du Président François Hollande.

Le 17 novembre 2012 par IVOIREBUSINESS – COMMUNIQUE DU RASSEMBLEMENT DU PEUPLE DE CÔTE D’IVOIRE (RPCI)

LES FAITS

Selon Me Ciré Clédor Ly, avocat de la famille Gbagbo, les enfants et petits-enfants du Président Laurent Gbagbo subissent des tracasseries administratives de toutes sortes depuis plusieurs mois.
En effet, depuis février 2012, les nouvelles autorités ivoiriennes refusent catégoriquement de délivrer des passeports ivoiriens aux enfants et petits-enfants de l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Depuis le mois de mai 2012, Me Clédor Ly est entré entrés en contact avec les autorités ivoiriennes afin que cette situation surprenante et inacceptable soit réglée, cela en leur écrivant.
Ces dernières lui ont dit d’attendre.

En vain, car les courriers de relance de l’homme de droit n’ont pas eu de réponse satisfaisante. Et la situation est à ce jour demeurée inchangée pour les enfants et petits-enfants du Président Gbagbo, qui restent sans passeports ivoiriens alors qu’ils sont bel et bien des citoyens ivoiriens, enfants et petits-enfants d’un Président ivoirien.

LA POSITION DU RPCI

Le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire condamne avec la dernière énergie, ce déni de citoyenneté ivoirienne à des ressortissants ivoirien, sur la base de leur filiation ou au seul motif que leur père et grand-père s’appelle Laurent Gbagbo.

Le RPCI dit non à cette atteinte grave à la citoyenneté à cause de la filiation, ou à cause de l’origine ethnique et de l’appartenance religieuse.

Le RPCI rappelle au chef de l’Etat actuel Alassane Dramane Ouattara, que lui-même s’est longtemps dit victime du concept de l’Ivoirité crée par Henri Konan Bedié, afin de le priver de ses droits civiques et l’écarter de la course à la magistrature suprême.
C’est grâce au Président Laurent Gbagbo qu’il a été pleinement réintégré dans ses droits et autorisé à être candidat à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, pour en être aujourd’hui le chef de l’Etat.
Lui et son régime sont donc très mal fondés pour faire subir à d’autres, ce qu’ils disent avoir subi par des adversaires politiques.

Le RPCI demande donc au chef de l’Etat Alassane Ouattara, qu’il mette fin sans délai à ce déni de citoyenneté ivoirienne aux enfants et petits enfants du Président Laurent Gbagbo, car la descendance d’un adversaire politique ne doit en aucun payer pour le combat politique mené par leur père ou leur mère, au point de voir ses droits civiques et humains bafoués, et sa nationalité déniée.

Le RPCI demande avec insistance au chef de l’Etat de mettre fin au refus par les autorités actuelles, d’établir le passeport ivoirien à la progéniture du Président Gbagbo, du fait de leur filiation.
En son temps, le Président Laurent Gbagbo avait accordé une cinquantaine de passeports diplomatique à toute la famille d’ Alassane Ouattara, ainsi qu’à sa mère afin qu’ils puissent circuler librement, et veillé personnellement à ce qu’ils ne soient victimes d’aucune tracasserie administrative.
Laurent Gbagbo leur octroyait le salon d’honneur à l’aéroport d’Abidjan, ainsi qu’à la famille Bédié et à celle de l’ex-Première Dame Marie-Thérèse Houphouët Boigny.

Le RPCI dénonce tout déni de nationalité que le régime Ouattara ferait peser sur tous les opposants et sur tous les partisans de Laurent Gbagbo.

Fait à Paris le 16 novembre 2012,

Christian Vabé
Président du RPCI