AFFAIRE « LE RPCI DIT NON A LA DESTRUCTION DES EGLISES »: LA RÉPONSE DU MINISTRE CISSE BACONGO. LA RIPOSTE DU RPCI

Le 13 novembre 2012 par IVOIREBUSINESS – COMMUNIQUE DU RPCI. Suite à la déclaration du Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire concernant la destruction des églises en Côte d’Ivoire et à la guerre des religions que

vient de déclencher le régime d’Alassane Ouattara, en détruisant l’église des Assemblées de Dieu de Cocody-centre, le ministre de l’Enseignement Supérieur Cissé Bacongo, grand ordonnateur de cette destruction, n’a pas tardé à monter au créneau pour apporter la riposte au RPCI.

Il a tenté de se dédouaner hier en affirmant en affirmant n’avoir jamais eu l’intention de détruire ou de casser une église en Côte d’Ivoire.
C’était au cours d’une rencontre entre ce dernier et les responsables de l’église des Assemblées de Dieu de Cocody, en présence de l’avocat de l’église. Rencontre retransmise au journal de 20h de la RTI première chaîne.

Selon Abidjan 24h (13/11), la rencontre a évidemment porté sur la démolition de leur église située dans les périmètres de l’Université Félix Houphouët-Boigny. Le Ministre a tenu à ses hôtes le langage peut convaincant de celui qui est pris la main dans le sac : «Je n’ai jamais eu l’intention de casser une église. Nous avons décidé de préserver le bâtiment principal de l’église et le bâtiment de l’école des dimanches. Les responsables de l’église savent bien que leur site a été préservé.
D’ailleurs, 8262 m2 pour l’université et 8236 m² pour l’église. D’où vient l’idée que l’on fasse de la propagande pour faire croire que nous sommes contre une église».
C’est effectivement le cas. Le régime Ouattara est contre l’église des Assemblées de Dieu et les millions de fidèles chrétiens ivoiriens. Il fait planer une guerre des réligions entre chrétiens et musulmans aux conséquences dévastatrices en Côte d’Ivoire, comme c’est le cas actuellement au Nigeria avec Boko Haram, et au Mali avec Ansar Dine.

En effet, les 6 et 7 novembre derniers, le ministre Cissé Bacongo a envoyé des caterpillars détruire l’église des assemblées de Dieu située face à l’Université Houphouët Boigny.
Cela sans concertation avec les autorités de l’église et malgré le fait que l’église est détentrice d’un titre de propriété en bonne et due forme.
Le RPCI déclare que le tête-à-tête entre le Ministre Bacongo et l’église des Assemblées de Dieu aurait dû avoir lieu avant.
En conséquence, le RPCI exige sans délai que l’intégralité du site de l’église des Assemblées de Dieu soit restituée à cette dernière.

Et que les actes de destruction de l’église estimés à 30 millions de FCFA soient remboursés intégralement à l’église, afin qu’elle entame des travaux de reconstruction.
C’est la seule issue qui s’offre au gouvernement pour résoudre cette guerre des religions à l’amiable.

Le RPCI exige par ailleurs que le gouvernement cesse immédiatement cette guerre des religions qu’il vient de déterrer.

Il met en garde le gouvernement que ce dernier sera responsable devant les juridictions internationales d’une éventuelle guerre entre chrétiens et musulmans, qu’il aura créée.

Fait à Paris le 12 novembre 2012
Christian Vabé
Président du RPCI