AFFAIRE « France/AMBASSADE DE CÔTE D’IVOIRE: Mme Traoré, vice-consul, donne l’ordre de tabasser Donatien Robé » : DROIT DE REPONSE DE L’AMBASSADE
Paris, le 1er juin 2012
OBJET : DROIT DE REPONSE
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt et de stupéfaction l’article en date du 1er juin 2012, paru sur la version internet de votre journal sous le titre : « Mme TRAORE, vice-consul donne l’ordre de tabasser Donatien Robé ».
Je voudrais à cet effet faire la mise au point suivante, tout en vous priant de bien vouloir la diffuser comme droit de réponse. Elle s’articule en trois parties : l’identité de l’agente mise en cause, les faits, les réponses aux contre-vérités de Monsieur Donatien Robé.
Paris, le 1er juin 2012
OBJET : DROIT DE REPONSE
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt et de stupéfaction l’article en date du 1er juin 2012, paru sur la version internet de votre journal sous le titre : « Mme TRAORE, vice-consul donne l’ordre de tabasser Donatien Robé ».
Je voudrais à cet effet faire la mise au point suivante, tout en vous priant de bien vouloir la diffuser comme droit de réponse. Elle s’articule en trois parties : l’identité de l’agente mise en cause, les faits, les réponses aux contre-vérités de Monsieur Donatien Robé.
I. DE L’IDENTITE DE L’AGENTE MISE EN CAUSE
Votre article indique que M. Robé « a été convoqué dans le bureau de madame Traoré, vice-consul à l’ambassade […] ». Il est important de préciser que la personne incriminée ne peut pas avoir été Madame la vice-consul, puisque l’unique vice-consul qui d’ailleurs a été remplacée par un Consul Général depuis un l temps, ne répond pas au nom de Madame TRAORÉ.
S’agit-il d’une simple erreur sur la personne, ou y a-t-il une volonté de donner délibérément une certaine ampleur à cette affaire ?
Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette erreur manifeste en entraine une autre, portant sur le niveau de responsabilité de la mise en cause.
En effet, si le nom avancé est bien celui de la personne citée, en l’occurrence Madame TRAORÉ, il est à noter que l’intéressée, simple agent consulaire, s’occupe du bureau de l’Etat civil – précision importante pour relativiser le niveau de responsabilité de cette dernière.
II. DES FAITS
Monsieur ROBÉ s’est présenté au bureau de Madame Traoré après 16 h, précisément à 16 h 30 mn, pour l’établissement d’une concordance d’identité. L’intéressé a fourni trois (03) documents tenant lieu de justificatifs à sa demande. D’un document à un autre, l’identité de Monsieur ROBE présentait une différence. L’agente a donc demandé à Monsieur ROBÉ de s’adresser à un service compétent, notamment, un tribunal qui précisera, dans l’ordre requis, son patronyme et ses prénoms. Il a estimé que cette procédure était trop longue et a exigé qu’il lui soit restitué immédiatement la somme de vingt (20) euros déboursée à titre de frais d’établissement du document sollicité.
Madame TRAORÉ a demandé à M. ROBÉ de revenir le lendemain matin en ayant pris le soin de lui expliquer qu’il est 16 h 30 et que par conséquent la caisse est fermée. Visiblement énervé, Monsieur ROBÉ a refusé cette recommandation en tapant du point sur la table. Il s’en suit des échanges houleux et Monsieur ROBE se montre de plus en plus menaçant. Devant une telle agressivité, Madame TRAORÉ qui, faut-il le rappeler, est handicapée physique, a dû recourir à la sécurité en appelant Monsieur DOSSO.
Ce dernier usera de tacts pour amener M. ROBÉ à sortir du bureau, mais en vain. Finalement, c’est un usager qui, excédé par ce comportement agressif de Monsieur ROBE, intervient pour l’expulser du bureau de Madame TRAORE. C’est alors qu’il se fera quelques égratignures au contact de la porte à laquelle il tentait de s’agripper.
III. EN GUISE DE RÉPONSE AUX CONTRE-VÉRITÉS DE M. ROBÉ
L’article dit qu’ « une cohorte de loubards qui se font appelés agents de sécurité de l’Ambassade font irruption et l’empoignent avec une rare violence pour le trainer tout en le frappant jusque dans les escaliers ».
Deux remarques sont à faire à ce niveau :
Premièrement, il n’existe pas de loubards à l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Paris, mais des agents de sécurité commis justement à la sécurité et à la tranquillité de nos services et de nos agents.
Deuxièmement, Monsieur ROBE n’a jamais fait l’objet de violences décrites dans l’article. En conséquence, Madame TRAORE n’a pas donné l’ordre de faire sortir « manu militari » Monsieur ROBE de son bureau. De même, aucun vigile n’a tenu à l’endroit du plaignant, les propos du genre « vous les pro-Gbagbo, on va vous frapper et puis il y a rien », comme rapportés dans les colonnes de votre journal.
Nous nous étonnons du reste « des blessures au bras droit et à la mâchoire droite » dont aurait été victime Monsieur Donatien ROBE dans nos locaux.
Au demeurant, la plainte qu’il aurait portée au commissariat du 1er arrondissement de Paris, sans juger nécessaire de saisir un responsable du Consulat, ou le Chef de mission le cas échéant, , permettra de situer toutes les responsabilités, s’il en existe.
Rappelons que la protection de nos concitoyens dans les pays d’accueil constitue une des priorités des missions assignées à toutes nos Ambassades. Nous invitons par conséquent tous nos concitoyens à s’inscrire résolument dans le processus de réconciliation nationale et à prôner le vivre ensemble.
Service communications
Ambassade de Côte D'ivoire en France
ARTICLE ORIGINAL France/AMBASSADE DE CÔTE D’IVOIRE: Mme Traoré, vice-consul, donne l’ordre de tabasser Donatien Robé
PUBLIE LE ven, 1 juin 2012 - 9:11 DANS LA Catégorie Diaspora
Le 01 juin 2012 par IVOIREBUSINESS – Le rattrapage ethnique, version tabassage, semble avoir gagné les bords de la seine pour être appliqué au sein de l’ambassade de Côte d’Ivoire. En effet, il ne se passe pas un
jour sans que des ivoiriens vivant en France ne se fasse molester ou roués de coups. Cela sous l’œil d’officiels de la chancellerie.
C’est pareille mésaventure qui est arrivée Donatien Robé le mercredi 30 septembre dernier sous l’œil complice de MME TRAORE, la VICE-CONSUL.
Mireille (mimi) Kouamé
COMMUNIQUE DE L’ONG « ORPHELINS SECOURS DE CÔTE D’IVOIRE » SUITE AU TABASSAGE DE DONATIEN ROBE A L’AMBASSADE DE CÔTE D’IVOIRE EN FRANCE
MME TRAORE, VICE-CONSUL FAIT TABASSER DONATIEN ROBE(orphelins secours côte d’ivoire)
Ce mercredi 30 mai 2012 sera une journée inoubliable pour Mr Donatien Robé, président de l’ong orphelins secours. S’étant rendu à l’ambassade pour retirer un document administratif déposé deux semaines auparavant, il a été convoqué dans le bureau de madame Traoré, vice-consul à l’ambassade qui lui signifie qu’elle ne lui délivrera pas ledit document sous le prétexte que les pièces fournies sont douteuses. Mr Robé lui a répondu que si les pièces sont douteuses pourquoi ne pas en informer la police pour documents frauduleux, non sans manifester sa réprobation pour cette fausse accusation. Le ton ayant monté, Mr Robé préfère mettre fin à la discussion et demande que lui soit restitué les 20 euros de frais de chancellerie, le document n’ayant pas été fait. Ce que refuse d’abord le vice-consul. Avec l’insistance de Mr Robé, elle lui dit avec mépris « allez vous faire rembourser là où vous avez payé et d’ailleurs sortez de mon bureau ». Mr Robé ne s’étant pas vite exécuté, une cohorte de loubards qui se font appeler agents de sécurité de l’ambassade, font irruption et l’empoigne avec une rare violence pour le traîner tout en le frappant jusque dans les escaliers. Ceci sur ordre de Mme Traoré qui selon Mr Robé a dit aux vigiles qu’en cas de résistance qu’il soit sorti manu militari. C’est alors qu’un des vigiles dira « vous, les pro -Gbagbo, on va vous frapper et puis il y a rien »
A rappeler que Mr Donatien Robé qui s’en est sorti avec des blessures au bras droit et à la mâchoire droite et qui a porté plainte au commissariat du 1er arrondissement de paris, est le président de Orphelins secours, cette ONG qui a fait la promotion de l’AMU et soutenu Laurent Gbagbo pendant la campagne présidentielle. Mais aussi, bien que militant pour une assurance-maladie obligatoire en Côte d’ivoire, il a soutenu la politique de gratuité de soins en cours. Il continue de participer au débat social en écrivant un livre sur le financement de la santé en Afrique dont il a d’ailleurs offert un exemplaire à l’ambassadeur Ali Coulibaly. Il est aussi le frère cadet du commissaire Robé, adjoint du général Gai bi Poin du Cecos, aujourd’hui en Prison à korhogo.
Des questions demeurent à la suite de cette bastonnade : Pourquoi Mme Traoré a-t-elle convoqué Mr Robé pour un simple document qu’elle refuse de signer ? Les autres agents sous son ordre ne pouvaient- ils pas le signifier à Mr Robé ? Pourquoi refuser de rembourser les frais de chancellerie alors que le document n’a pas été établi ? Enfin, alors qu’il est question de réconciliation nationale, pourquoi certaines personnes rament-elles à contre-courant, voulant « frapper » des pro-Gbagbo?
Service de communication de l’ONG orphelins secours