AFFAIRE « bastonnade à l’ambassade de côte d’ivoire en France »: DONATIEN ROBE REPOND A MME TRAORE HALIMA
Le 02 juillet 2012 par IvoireBusiness - Dans le quotidien Soirinfo du vendredi 22 juin 2012, madame Traoré Halima est revenu sur les faits liés à ma bastonnade à l’ambassade de
Le 02 juillet 2012 par IvoireBusiness - Dans le quotidien Soirinfo du vendredi 22 juin 2012, madame Traoré Halima est revenu sur les faits liés à ma bastonnade à l’ambassade de
côte d’ivoire en France. Je précise que madame Traoré avait déjà réagi dans la presse par l’intermédiaire du service de presse de l’ambassade. Sa sortie dans soirinfo dans laquelle elle dit des contrevérités visant à me discréditer m’oblige à réagir alors que j’avais décidé de mettre un terme à cette affaire dans la presse après le communiqué du service de communication de l’ong Orphelins secours. Je souhaite donc faire des précisions :
1-La concordance d’identité que je sollicitais à l’ambassade, contrairement à ce qu’a affirmé madame Traoré, concerne mon défunt père. Je n’ai pas trois patronymes et mes prénoms n’ont aucune anomalie comme elle tente de l’insinuer. En effet, le nom de mon père qui figure sur mes documents administratifs est ROBE LAMBERT alors que sur sa pièce d’identité et son certificat de décès il est écrit GOGO ROBEY LAMBERT. Juridiquement, ce sont deux personnes différentes. J’ai résolu le problème par un acte d’individualité fait au tribunal d’Abidjan disant que ces noms désignent la même personne qui est mon père. Ayant perdu l’original de cet acte, et ayant besoin de cet document en urgence, j’ai voulu faire une concordance d’identité pour mon père à l’ambassade stipulant la même chose que l’acte d’individualité. C’est cet acte d’individualité que madame Traoré considère comme faux parce que, selon elle, il devait comporter certains termes juridiques.
Considérant que ce document n’est pas faux, je m’insurge contre les propos de cette dame qui me traite au passage, de fraudeur. Le ton monte. La suite est connue, ayant été largement relatée dans la presse.
2-Jusqu’à cet incident, je ne connaissais pas madame Traoré et ignorais son handicap.
3-Selon la version de l’ambassade, c’est un usager qui m’aurait fait sortir du bureau or madame Traoré reconnait que ce sont les vigiles, comme je l’avais dit, qui m’ont violenté.
4-Je ne serais jamais allé dans le bureau de cette dame si je n’y avais pas été convoqué. Et d’ailleurs, avait-elle besoin de me convoquer pour un simple document, les secrétaires pouvant me signifier les raisons du refus ?
5-Madame Traoré veut être la victime en mettant en scène son handicap. Or c’est moi la victime. Il faut donc qu’elle arrête de se justifier par l’émotion. Si elle m’avait bien regardé, elle aurait remarqué que moi aussi j’ai été victime d’un grave accident dont je porte les séquelles au cou et à la mâchoire. Cette mâchoire qui a été laminée par les vigiles de madame Traoré.
Je tiens à dire que je respecte le courage de cette dame, surtout depuis que je sais son histoire. Je m’incline devant tous ses efforts pour vivre au quotidien. Mais un handicap n’est pas une licence pour mal se comporter.
Enfin, madame Traoré rapporte les propos de monsieur Diaby qui aurait dit : « Notre sœur se fait agresser et c’est elle qu’on incrimine ». Pourquoi madame Traoré serait-elle la sœur de ce monsieur et moi pas son frère ? Sont-ils liés par les liens du sang ou y a-t-il d’autres critères que j’ignore ? Ces propos me rappellent ceux des vigiles qui voulaient « frapper » les pro-Gbagbo. La Côte d’ivoire a besoin d’union pour le développement et la cohésion sociale. J’y contribue à travers le combat que je mène pour une meilleure politique sociale.
DONATIEN ROBE
Président de l’ong Orphelins secours
Auteur de « financement de la santé en Afrique : le choix de l’assurance maladie obligatoire(AMO)