ADO depuis l’Elysée: Simone Gbagbo peut être jugée en Côte d’Ivoire

Le 05 décembre 2012 par IVOIREBUSINESS - Le chef de l’état ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, a indiqué à la presse depuis le perron de l`Elysée, qu'une décision sur le transfèrement

de l`ex-Première dame Simone Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) serait prise "dans les semaines ou les mois qui viennent" et que Simone Gbagbo pourrait être jugée en Côte-d`Ivoire. "Nous sommes en train d`examiner la question et nous ferons connaître notre position dans les semaines et les mois qui viennent", a déclaré Alassane Ouattara.

ADO et François Hollande, hier à l'Elysée.

Le 05 décembre 2012 par IVOIREBUSINESS - Le chef de l’état ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, a indiqué à la presse depuis le perron de l`Elysée, qu'une décision sur le transfèrement

de l`ex-Première dame Simone Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) serait prise "dans les semaines ou les mois qui viennent" et que Simone Gbagbo pourrait être jugée en Côte-d`Ivoire. "Nous sommes en train d`examiner la question et nous ferons connaître notre position dans les semaines et les mois qui viennent", a déclaré Alassane Ouattara.

La CPI a rendu public un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo pour crimes contre l’humanité présumés lors des violences ayant suivi l’élection présidentielle de novembre 2010. Emis le 29 février dernier, le document a été tenu secret jusqu’à fin novembre.
« Je pense que la CPI vient de lever les scellés, par conséquent le mandat d’arrêt est officiel, connu de tous », a-t-il poursuivi. « Nous sommes en train d’examiner la question et nous ferons connaître notre position dans les semaines ou les mois qui viennent », a-t-il ajouté à propos d’une remise de Simone Gbagbo à la CPI.
A la question de savoir si elle pouvait être jugée par la justice ivoirienne, Alassane Ouattara a répondu : « Elle peut être jugée en Côte d’Ivoire ».
Simone Gbagbo, actuellement en détention en Côte d’Ivoire, est soupçonnée d’être « pénalement responsable pour des faits de meurtre, de viol, d’autres formes de violence sexuelle, d’autres actes inhumains et de persécution ».
Son époux, Laurent Gbagbo, est incarcéré à La Haye dans l’attente de son procès pour des faits similaires.
Les violences de 2011, provoquées par le refus d’Alassane Ouattara de reconnaître la victoire de Laurent Gbagbo, confirmée par le Conseil constitutionnel ivoirien.
Le Président Laurent Gbagbo avait alors proposé à son rival Ouattara et à toute la communauté internationale, le recomptage des voix pour une sortie de crise. Ces derniers ont refusé arguant que cela serait une justice faite à monsieur Ouattara.
Officiellement, la crise a fait plus de 3.000 morts jusqu’à l’arrestation de Gbagbo le 11 avril 2011. Mais d’autres sources évoquent facilement 10.000 morts faits par la crise.

Catherine Balineau