"ACTUALITE INTERNATIONALE":"OBAMA ET HOLLANDE A LA TRIBUNE DE L'ONU"

Le 26 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS - Les présidents américain et français se sont exprimés lors de l'assemblée générale des nations unies Mardi dernier, à New YORK: Ils ont donc pris

François Hollande à la Tribune de l'ONU.

Le 26 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS - Les présidents américain et français se sont exprimés lors de l'assemblée générale des nations unies Mardi dernier, à New YORK: Ils ont donc pris

officiellement la parole devant l'assemblée générale de l'ONU le 25 septembre, où étaient attendus plus de 120 leaders pour débattre de la SYRIE, de l'IRAN ou encore de la situation dans le nord du MALI.
Dans son discours prévu à (10h10), "BARACK OBAMA" a notamment mentionné les violences suscitées dans le monde arabo-musulman par un film islamophobe produit aux USA, les ambitions nucléaires de l'IRAN et la guerre civile en SYRIE: Autant de sujets sur lesquels le bilan du président démocrate sortant est contesté par le candidat républicain "Mitt Rommey":Notons que "Barack Obama" n'a pas prononcé un discours de campagne à "New YORK", comme l'avait assuré auparavant, lundi son porte-parole, "Jay CARNEY".
"PREMIERE POUR FRANCOIS HOLLANDE":
De son côté, le président français "FRANCOIS HOLLANDE" pour sa première apparition à la tribune du palais des nations unies à "NEW York" depuis son élection le 6 MAI , a notamment appelé mardi dernier à soutenir le déploiement d'une force africaine au MALI pour aider à combattre les islamistes armés qui tiennent le nord du pays dans le cadre de la légalité internationale. De son côté, "BAMAKO" a demandé officiellement lundi dernier dans une lettre appuyée par la FRANCE, au secrétaire général des nations unies "Ban-Kimon" une résolution du conseil de sécurité autorisant l'intervention d'une force militaire internationale en vue de la reconquête du nord du pays! Le gouvernement du Mali souhaite la présence immédiate de cette force et a saisi l'ONU dans des conditions très claires et précises, a expliqué le ministre français des affaires étrangères, "Laurent FABIUS"
"Comme on le constate au niveau des faits, les conditions d'une intervention armée dans le nord du Mali, appuyée stratégiquement par les (renseignements français) sont réunies sur le plan diplomatique! Reste à décrypter le poids de la logistique de la force ouest africaine(CEDEAO) qui sera en action sur le terrain militaire au MALI, et d'autre part la force de défense militaire éventuelle des islamistes prêts à résister à une intervention armée quelque soit sa nature, de sources concordantes! Les semaines ou mois à venir nous situeront davantage sur l'impasse malienne...A bon entendeur, salut!

(Yves T Bouazo)(Le surtitre, les ajouts et la conclusion sont de la rédaction-"sources": "le point-fr")

DEVANT L'ONU, HOLLANDE EXHORTE A UNE ACTION "URGENTE" AU SAHEL

NEW YORK (Nations Unies) (AFP) - 26.09.2012 - Par Hervé ASQUIN
Le président français François Hollande a appelé solennellement mardi à une action "urgente" de la communauté internationale pour tenter de dénouer les crises au Sahel, lors de sa première intervention à la tribune des Nations Unies.
"Nous avons le devoir d'agir, d'agir ensemble et d'agir vite, car il y a urgence", a-t-il lancé, appelant ses pairs à soutenir une résolution du Conseil de sécurité "pour permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale".
i la France ne se fait guère d'illusions sur la possibilité de surmonter le blocage russe et chinois du Conseil de sécurité sur la crise syrienne, elle nourrit l'espoir que la 67e Assemblée générale de l'ONU marquera un "tournant important" dans le dossier malien.
La situation au nord de ce pays occupé par des groupes armés islamistes est "insupportable, inadmissible, inacceptable", a-t-il dénoncé.
"Soutien logistique"
A la tribune, François Hollande a réaffirmé la disponibilité de Paris à soutenir les initiatives que prendront les Africains.
Le Mali a officiellement saisi le secrétaire général de l'ONU d'une demande d'intervention militaire internationale pour reconquérir le nord du pays.
Il s'agirait d'ouvrir la voie, "d'ici à quelques semaines", à un feu vert du Conseil de sécurité au déploiement d'une force africaine au Mali pour combattre les islamistes armés qui ont pris le contrôle du nord du pays, explique-t-on dans l'entourage du chef de l'Etat français.
Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, réunira mercredi en marge de l'Assemblée générale une conférence internationale sur le Sahel dont Paris revendique à demi-mot la paternité.
Le président français y prendra de nouveau la parole, manière de souligner l'importance qu'il attache à ce conflit alors que son homologue américain qui s'exprimait avant lui devant l'ONU n'a pas eu un mot pour le Mali ou le Sahel.
Et Paris a promis d'apporter un "soutien logistique" à cette future force africaine. Mais ce dossier est doublement sensible pour la France. Ancienne puissance coloniale du Mali, elle compte six otages détenus dans la région par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a menacé la semaine dernière de les exécuter en cas d'intervention militaire dans le nord du Mali.
Dans la foulée du coup d'Etat militaire du 22 mars qui avait renversé le président malien Amadou Toumani Touré, tout le nord du pays était passé sous le contrôle de groupes islamistes armés qui multiplient depuis les exactions et imposent aux populations la charia dans toute sa rigueur.
Le président français a également exhorté ses homologues à "lutter contre la plus grave des menaces contre la paix et la sécurité internationale: la prolifération des armes de destruction massive". Il a ainsi averti "clairement" les dirigeants iraniens que la France "avec ses partenaires européens" est "prête à prendre de nouvelles sanctions".
AFP

AU NORD-MALI, LES ISLAMISTES ARMES TOUS ALLIES D'AQMI

GAO (Mali) (AFP) - 26.09.2012 - Par Serge DANIEL

De très solides passerelles existent entre les différents groupes islamistes armés qui contrôlent le Nord du Mali mais la branche maghrébine d'Al-Qaïda constitue la principale force que les soldats africains auraient à combattre si une intervention était lancée.
La région de Tombouctou (nord-ouest) est dirigée par un des émirs (chefs) d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, tandis que celle de Gao (nord-est) est censée être sous le contrôle du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'ouest (Mujao).
Mais, de notoriété publique, la région de Gao est en fait placée sous la direction d'un autre chef d'Aqmi algérien, Mokhtar Belmokhtar.
Et dans la région de Kidal (extrême nord-est), c'est le Touareg malien Iyad Ag Ghaly qui est maître chez lui. Originaire de cette localité, il est désormais le leader du mouvement Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) apparu au grand jour cette année.
Mais son équipe est renforcée par des combattants qui dans un passé récent, étaient encore membres actifs de la branche maghrébine d'Al-Qaïda. Parmi eux figure le féroce Abdelkrim Taleb, un cousin touareg d'Ag Ghaly, qui dirigeait une petite unité au sein d'Aqmi.
"Au départ, Aqmi s'est servi des rebelles touareg du MNLA, (Mouvement national pour la libération de l'Azawad, nord du Mali) pour s'implanter", explique à l'AFP Mamadou Maïga, ancien directeur d'école, interrogé à Gao.
"Le MNLA, Aqmi et les autres islamistes étaient dans le même camp. Mais Aqmi a laissé exprès le MNLA revendiquer les victoires communes pour mieux l'étouffer par la suite", ajoute-t-il.
Défaits, chassés du Nord par les djihadistes, les combattants et responsables politiques du MNLA sont désormais éparpillés dans des pays européens ou dans des pays voisins du Mali, comme le Burkina Faso, le Niger et la Mauritanie.
Et Iyad AG Ghaly apparaît comme "la caution malienne" des djihadistes algériens auxquels il a ouvert les portes de la région.
Lui qui avait été un chef craint et respecté au sein de la rébellion touareg et un médiateur-clef pour la libération d'otages européens, s'est rapproché d'Al-Qaïda dans les années 2000. Il appelle désormais à "éliminer" tous ceux qui s'opposent "à l'épanouissement de l'islam".
Quant au Mujao, qui était apparu comme une scission d'Aqmi en 2011 pour rassembler des djihadistes subsahariens, il s'est rapidement rabiboché avec ses anciens partenaires.
"Si l'ONU donne son feu vert à une intervention dans le nord du Mali, il faut qu'elle sache que c'est Aqmi qu'elle aura en face, comme principale force. Les autres djihadistes ne dépendront que d'Aqmi, ça c'est sûr", analyse Tiégoum Boubeye Maïga, journaliste malien, originaire du Nord et familier du dossier.
Le Malien Omar Hamaha, l'un des cinq principaux chefs djihadistes "militaires" dans le Nord, symbolise les liens solides qui existent entre les trois groupes. Connu pour être le numéro deux de la katiba d'Aqmi dirigée par Belmokhtar, il s'est présenté lors de la prise de la ville de Tombouctou, en avril, comme le chef d'état-major d'Ansar Dine. A présent, il se dit chef d'état-major du Mujao...
Balayant le distinguo entre les groupes, il assure à l'AFP sur place à Gao: "Retenez que nous sommes tous des moudjahidine. Qu'un combattant soit du Mujao, d'Ansar Dine ou d'Aqmi, c'est la même chose. Nous avons la même ambition, l'application de charia. Quand on s'attaque à l'un d'entre nous, on s'attaque à tout le monde".
Des djihadistes se présentant, pour l'occasion, sous les couleurs du Mujao, se sont récemment installés dans la localité malienne de Douenza (au sud de Gao), après en avoir chassé une milice locale. "Ce sont nos alliés qui étaient à Douenza, avec notre autorisation, notre aide, assure Omar Hamaha. A partir du moment où ils ont commencé à dévier, nous avons pris la décision de les mettre au pas".

AFP