"ACTUALITÉ INTERNATIONALE":"LE FRONT MALIEN ANTI PUTSCH RECLAME LA DEMISSION DU PREMIER MINISTRE MALIEN"!

Le 30 juillet 2012 par IVOIREBUSINESS - Un influent groupement de partis politiques et organisations maliennes qui s'étaient opposés au coup d'état militaire du 22 Mars au Mali, a réclamé

Le premier ministre CHEICK MODIBO DIARRA.

Le 30 juillet 2012 par IVOIREBUSINESS - Un influent groupement de partis politiques et organisations maliennes qui s'étaient opposés au coup d'état militaire du 22 Mars au Mali, a réclamé

mardi dernier la démission du premier ministre CHEICK MODIBO DIARRA et son gouvernement, dont il dénonce ouvertement l'incompétence et l'amateurisme alors que le Nord du pays est toujours contrôlé par des groupes islamistes armés! Le front uni pour la défense de la république malienne et la démocratie(FDR), affirme que force est constater que trois mois après sa formation, le gouvernement de transition dirigé par "Cheick Modibo DIARRA" ne fait que s'enliser dans l'incompétence et l'amateurisme, et le Mali continue de s'enfoncer dans la crise! Le "FDR" les invite en conséquence à démissionner, en vue de faciliter les consultations pour la mise en place d'un gouvernement d'union nationale avec à sa tête un nouveau premier ministre. Notons que cette demande du "FDR "qui regroupe (40 ) partis politiques dont les plus importants du MALI, et une centaine d'organisations de la société civile, intervient alors que "Mr DIARRA" avait promis le (16 JUILLET)dernier un cadre consultatif comprenant toutes les forces vives pour former un gouvernement d'union nationale. Dans cette optique précise, la formation d'un tel gouvernement a été exigée par la communauté économique des Etats-Unis d'AFRIQUE de l'ouest(CEDEAO) au plus tard le (31 JUILLET). Le "FDR" reproche en particulier à "MR DIARRA" de n'avoir aucune stratégie pour libérer par la guerre ou la négociation le nord du pays, soit plus de la moitié du territoire malien, occupé depuis près de quatre mois par des groupes islamistes armés! "MAIS NOTONS QU'AU DELA DE L'OCCUPATION ILLEGALE DE PLUS DE LA MOITIE DU TERRITOIRE MALIEN PAR DES GROUPUSCULES ISLAMISTES ARMES, C'EST IMPLICITEMENT UNE AUTRE GUERRE LARVEE ET INAVOUEE QUI NE DIT PAS SONNOM, ET QUI SEMBLE PRENDRE FORME SUR L'AUTEL DES JUTEUX GISEMENTS DE PETROLE PROSPECTES ET DECOUVERTS DANS LE NORD DU MALI DEPUIS QUELQUES ANNEES: L'ALGERIE NE SEMBLE PAS ÊTRE DUPE, ELLE QUI CONTINUE DE S'OPPOSER FAROUCHEMENT A L'IMPLICATION POLITIQUE ET LOGISTIQUE DE L'EX PUISSANCE COLONISATRICE DANS CETTE PARTIE DU MALI: LES IMMENSES INTERETS PETROLIERS DANS CETTE PARTIE DU TERRITOIRE MALIEN DEMEURENT UN ENJEU INESTIMABLE, METAMORPHOSE EN POMME DE DISCORDE ENTRE LA FRANCE ET L'ALGERIE DANS LA CRISE MALIENNE ACTUELLE! VOILA, ELUCIDE L'ENJEU IMPLICITE REEL DE L'OCCUPATION DE PLUS DE LA MOITIE DU TERRITOIRE MALIEN PAR DES MOUVEMENTS ISLAMISTES ARMES- A BON ENTENDEUR, SALUT!

(Yves T Bouazo)(Le surtitre, les ajouts, les reformulations et la CONCLUSION sont de la Rédaction)-("sources":"dgo-belga-press")

Mali: le Premier ministre Cheick Modibo Diarra affirme qu'il ne démissionnera pas

Le 30/07/2012 à Par AFP - Le Premier ministre malien de transition Cheick Modibo Diarra affirme qu'il ne démissionnera pas de son poste comme le réclament les grands partis politiques maliens, dans un entretien diffusé samedi soir par la chaîne de télévision privée Africable.
"Je ne démissionnerai pas. Si je dois démissionner, à qui je dois remettre ma démission ? Parce que l'accord-cadre (de Ouagadougou) dit que le président (intérimaire) ne peut pas accepter ma démission", a déclaré M. Diarra dans cet entretien avec Africable, une chaîne de télévision basée à Bamako.
Cet accord signé le 6 avril entre l'ex-junte qui avait renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré et la médiation ouest-africaine avait prévu la remise du pouvoir aux civils, un président et un Premier ministre de transition.
"La deuxième chose, c'est que je suis un enfant de ce pays, le Mali qui m'a tout donné. Et quand ce pays me confie une tâche, tant que je resterai debout, je ne vais jamais démissionner", a ajouté M. Diarra, en poste depuis le 17 avril.
Cette déclaration de Cheick Modibo Diarra a lieu au lendemain du retour à Bamako du président de transition Dioncounda Traoré, après deux mois passés à Paris suite à une agression le 21 mai dans la capitale malienne par une foule hostile.
Contesté
Dioncounda Traoré doit décider s'il maintient à son poste Cheick Modibo Diarra, astrophysicien de renommée internationale mais qui est de plus en plus contesté.
Dans un virulent communiqué publié mardi, le Front uni pour la défense de la République et de la démocratie (FDR), qui regroupe 140 partis politiques dont l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adema) du président Dioncounda Traoré, syndicats et organisations de la société civile, avait demandé la démission de M. Diarra.
Le FDR, qui s'était opposé au coup d'Etat du 22 mars, lui reproche de n'avoir "aucune stratégie" pour libérer le Nord du Mali occupé depuis quatre mois par des groupes islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
"C'est moi le chef du gouvernement qui propose une équipe au président. J'ai déjà en tête l'architecture de la future équipe. Evidemment des gens qui ont des moyens et qui n'aiment pas le gouvernement, (ont le) droit d'utiliser leurs moyens pour payer (des) journaux pour faire du lobbying", a-t-il précisé.
Reconquête et élections
"On m'a confié une responsabilité, celle de diriger ce pays pendant la transition, de reconquérir le Nord, d'organiser des élections crédibles, transparentes pour qu'il n'y ait pas de conflits post-électoraux", affirme Cheick Modibo Diarra.
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) a donné jusqu'au mardi 31 juillet aux autorités de transition pour former un gouvernement d'union nationale qui ait, en particulier, la légitimité de demander une intervention militaire pour combattre Aqmi et ses alliés dans le Nord, ce que n'a jamais fait M. Diarra.

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