Abidjan: Les combats à l’arme lourde font rage à Yopougon
Publié le mardi 26 avril 2011 | IVOIREBUSINESS - Les combats faisaient toujours rage lundi à Yopougon entre les forces loyalistes et les Frci, l’armée d’Alassane Ouattara, a constaté un journaliste d’IvoireBusiness.
Publié le mardi 26 avril 2011 | IVOIREBUSINESS - Les combats faisaient toujours rage lundi à Yopougon entre les forces loyalistes et les Frci, l’armée d’Alassane Ouattara, a constaté un journaliste d’IvoireBusiness.
En effet des tirs d`arme lourde ont été entendus lundi dans ce quartier situé à l’Ouest d’Abidjan, où l’armée loyaliste restée fidèle au Président Gbagbo croisait le fer avec l’armée du Président installé par la communauté internationale, dénommée FRCI.
L’armée loyaliste rejette l`appel à désarmer lancé par le président Alassane Ouattara.
Selon des habitants, les tirs ont commencé depuis lundi matin jusqu’en fin de journée, notamment des tirs à l’arme lourde.
Certaines sources proches du quartier « Toit rouge » affirment entendre des tirs d’arme lourde depuis plusieurs jours.
"Il y a de jeunes combattants qui circulent en pick-up, qui vont, qui viennent. On se blottit dans la maison", a précisé un habitant.
M. Ouattara a menacé vendredi de "désarmer par la force" les derniers groupes armés encore actifs à Abidjan, s`ils ne déposent pas "rapidement" les armes. Sa menace est pour l’instant restée lettre morte. Les loyalistes affirment craindre pour leur vie et posent comme préalable à des négociations, la libération de Laurent Gbagbo, emprisonné au nord de la Côte d’Ivoire, fief des rebelles pro-Ouattara.
M. Ouattara a également exigé le désarmement du "commando invisible" de l`ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit "IB", qui contrôle une bonne partie du nord d`Abidjan, notamment le quartier d’Abobo.
IB a annoncé lundi avoir demandé à rencontrer le président pour se mettre à sa disposition, et poser ses conditions.
Mais son rival Guillaume Soro ne l’entend pas de cette oreille.
Patrice Lecomte