An 53 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire: Le FPI France fête la libération de ses dirigeants en présence du RPCI-AC

Par EventNewsTV - Le FPI France fête la libération de ses dirigeants en présence du RPCI-AC.

La représentation du front populaire ivoirien (FPI) en France a saisi ce mercredi 07 août 2013, l’occasion de la célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire pour fêter le retour des 12 prisonniers politiques du FPI dans leur famille.
LA CÔTE D’IVOIRE EST-ELLE REELLEMENT INDEPENDANTE ?
La question taraudait les esprits. Les panafricanistes de la diaspora qui battent le pavé depuis deux ans en Europe pour que la Cote d’Ivoire se libère du joug de l’impérialisme occidental, ne seront certainement pas nombreux à répondre par l’affirmative à cette interrogation. Et pourtant, à l’invitation de la représentation du FPI en France, dirigée par Mme Assalé Hortense, ils sont venus nombreux ce 07 août 2013, date anniversaire de l’indépendance de la Côte D’ivoire, pour partager un cocktail. « Nous parlons aujourd’hui d’indépendance, mais évidemment on s’interroge sur la réalité de cet état de fait. Notre démarche est en fait un prétexte pour nous retrouver afin d’évoquer les problèmes de la Côte d’Ivoire. Et profiter du moment pour célébrer la libération de nos dirigeants politiques injustement emprisonnés depuis deux ans dans le nord de la Côte d’Ivoire…» Ouvrant le bal des allocutions, le professeur Sylvestre Seri, secrétaire général du FPI en France a tenu par cette précision importante à expliquer les raisons d’un rassemblement que nombre d’observateurs de la crise ivoirienne ne comprenaient pas dans un contexte d’une Côte d’Ivoire aux mains d’un régime aux agissements obscures.
OUATTARA N’A PLUS LE CHOIX…
N’empêche que les ivoiriens qui avaient compris le vrai enjeu de cet rassemblement au lendemain de la mise en liberté provisoire d’Affi N’guessan, Michel GBAGBO, Aboudramane Sangaré, Géneviève Bro Grébé, Lida Kouassi Moïse, Alcide Djédjé Hilary, Martin Sokouri Bohui, Koua Justin, Dakoury Tabley Philippe Henry, Kuyo Téa Narcisse et Alphonse Douaty, ont pris d’assaut la salle sise au 17 du boulevard Kellerman du 13ème arrondissement de Paris, qui s’est trouvée du coup, trop exigüe pour contenir tous les invités. Fête de retrouvailles, moment de bonheur et de joie. Mme Assalé Hortense, représentante du FPI en France avait à ses cotés pour l’occasion, plusieurs invités de marque. Notamment le Ministre Clotilde Ohouochi, exilée en France depuis la crise politique, M. Guy Labertit, du parti socialiste français, ami de longue date du président Laurent GBAGBO, le professeur Gnaoulé Oupoh, chargé des relations avec les autres partis politiques au sein de la direction intérimaire du FPI, de Mme Brigitte Gnazalo responsable de la plate-forme de souveraineté panafricaine (PSP) et de M. Christian Vabé, chef de parti politique. Ces personnalités ont chacune tenu à dire leur part de vérité sur ces libérations qui interviennent dans un contexte politique où le régime d’Alassane Dramane Ouattara est acculé de toute part fait des concessions pour se donner un petit peu de répit.

IL FAUT FERMER LES PRISONS ET OUVRIR LES ECOLES (dixit VICTOR HUGO)
Plus que tout, les différents intervenants ont salué la mobilisation des ivoiriens de la diaspora dont le combat est entrain de payer. "C’est la victoire de la diaspora. Ouattara n’a plus le choix. Il doit libérer tous les prisonniers. Je le renvoie à cette affirmation de Victor Hugo qui a écrit : il faut fermer les prisons et ouvrir les écoles… » Insistera la ministre Clotilde Ohouochi. Pour conclure cette belle cérémonie, Mme Assalé Hortense invitera le président Ouattara à aller plus loin afin que tous les prisonniers encore détenus suite à la crise politique puissent retrouver leur famille. Elle n’a pas manqué de d’informer l’auditoire qu’en tout état de cause, les élections de 2015 seront âprement disputées puisque le candidat du FPI qui s’appelle Laurent GBAGBO sera prêt au moment opportun.

De Augustin Djédjé djedjenet64@yahoo.fr