1er mai : Laurent Gbagbo star du ciel parisien devant 65.000 travailleurs français et patriotes ivoiriens, de la Bastille à la Nation

Le Président Laurent Gbagbo, célèbre prisonnier à la Cour pénale internationale où il est incarcéré sans preuves, était l’attraction principale du ciel parisien de la place de la Bastille à la place de la Nation, hier à l’occasion de la fête du 1er MAI.
Malgré une forte pluie, le rendez-vous du traditionnel défilé parisien du 1er mai de Bastille à Nation, organisé par la CGT, la FSU, Solidaires, FO Ile-de-France, et - une première – en présence des patriotes ivoiriens venus en grand nombre, a été un grand succès. La mobilisation était au rendez-vous.
La CGT avance le chiffre de 60.000 à 65.000, ce qui est une belle prise eu égard au très mauvais temps.
Tous n’avaient d’yeux que pour l’imposant Ballon orange à l’effigie du Président Laurent Gbagbo, et qui exigeait sa libération.
Tous les leaders politiques et patriotes présents à savoir Christian Vabé président du Rpci-Ac, Willy Bla et Franck Lutté du Cri panafricain, Abel Naki du Cri-panafricain, Christine Zekou du Codesci, etc…, ont expliqué au travailleurs français comment les droits de l’homme étaient violés en Côte d’Ivoire, et dans quelles conditions le Président Laurent Gbagbo avait été injustement transféré à la CPI grâce à Nicolas Sarkozy l’ami de Ouattara, alors qu’il avait gagné l’élection présidentielle de 2010. Victoire reconnue par le Conseil constitutionnel ivoirien.
Les leaders politiques ont rendu un vibrant hommage à la CGT qui avait reconnu, sous la houlette de Bernard Thibault ex-secrétaire général de la 1er centrale syndicale française, la victoire de Laurent Gbagbo. Mahan Gahé Basile ex-secrétaire général de la Centrale syndicale Dignité, mort après avoir été torturé par la dictature Ouattara, avait été honoré au dernier congrès de la CGT, peu après sa sortie de prison.
A la place de la Nation, les patriotes ivoiriens ont croisé le fer avec les CRS français qui voulaient les empêcher de tenir meeting, arguant qu’il était temps de se disperser.
Mais devant la détermination des patriotes ivoiriens, ces derniers ont dû battre en retraite, laissant la manifestation se terminer.
C’est aux environs de 20h que Laurent Gbagbo, telle une véritable star, a quitté le ciel parisien, sous les ovations du public désormais acquis à sa cause et qui scandait en chœur « libérez Gbagbo, Sarkozy assassin, Ouattara dictateur ».

Mireille (Mimi) Kouamé