13è nuit de la communication - Ebony 2010 : Irène Bath, meilleure journaliste de Côte d’Ivoire
Publié le mardi 8 novembre 2011 | Soir Info - Pour les responsables et journalistes du Groupe Olympe, société éditrice de Soir Info, L’inter et Star Magazine, la 13è édition du
Publié le mardi 8 novembre 2011 | Soir Info - Pour les responsables et journalistes du Groupe Olympe, société éditrice de Soir Info, L’inter et Star Magazine, la 13è édition du
Concours Ebony restera longtemps une référence dans l’histoire. Car, c’est à cette édition que ce groupe qui a formé plus de la moitié des journalistes de Côte d’Ivoire a été consacré à travers la glorieuse victoire d’Irène Bath, journaliste à l’Inter, sacrée super Ebony 2010. La cérémonie qui s’est déroulée dans la somptueuse salle du palais des congrès de l’hôtel Ivoire a été rehaussée par la présence d’éminentes personnalités au rang desquelles, le président de la Commission Dialogue-Vérité et Réconciliation (Cdvr), l'ex-Premier ministre Charles Konan Banny, les ministres de la Communication, Souleymane Cotty, de l'Artisanat et des Pme, Sidiki Konaté, des Droits de l'Homme, Coulibaly Gnénéma, de l'Intégration Africaine, Adama Bictogo, ainsi que par des représentants de la présidence de la République et de la Primature. Le Pdg du Groupe Olympe, Nady Rayess, a été spécialement invité par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), présidée par Mamery Camara. C’est d’ailleurs sous son regard qu’Antoine Kalou Bi, président du jury de la 13è édition d’Ebony, a départagé Irène Barth de L’inter et Attoubé Eugène de la Rti. « Avec un total de 661 points, la journaliste Irène Bath est consacrée Super Ebony », a-t-il dit. La salle est envahie par un tonnerre d’applaudissements. La nouvelle meilleure journaliste de Côte d’Ivoire quant à elle peut fondre en larmes. Des larmes remplies d’émotion qui l’ont laissée sans voix pendant un moment. Puis, elle se jette dans les bras du Pgd, Nady Rayess qui la félicite tendrement, laissant lui aussi apparaitre un sentiment d’intense bonheur, celui d’un chef d’entreprise qui voit ses efforts reconnus après plus de 17 ans. Quant à Irène Bath, elle peut continuer de rendre gloire à Dieu. Car, c’est pratiquement d’un lit du Chu de Treichville où elle avait été internée quelques jours avant pour une intervention chirurgicale, qu’elle s’est rendue à l’hôtel Ivoire. «Je rends gloire à Dieu», a-t-elle dit entre deux sanglots, avant de laisser entendre clairement ceci : « Je suis heureuse. Je tenais à gagner ce prix. C’est chose faite. Je voudrais le dédier à Criwa Zéli, le défunt président de l’Unjci qui ne cessait de nous exhorter au travail afin de remporter ce prix. C’est vrai qu’il n’est pas présent physiquement parmi nous, mais je sais que son esprit est là et je voudrais lui rendre un hommage », a-t-elle déclaré. Tout comme Irène Barth, le président de l’Unjci, Mam Camara n’a pas tari d’éloges pour feu Criwa Zéli. «Nous sommes dans la continuité des actions de Criwa Zéli et j’aurais voulu qu’il soit de tous ces combats palpitants», a-t-il dit. Placée sous le signe de la réconciliation, cette nuit de la communication a donné l’occasion au président de la Cdvr, Charles Konan Banny, d’inviter les journalistes au respect de l’éthique de leur métier sur les valeurs de la conscience professionnelle, la responsabilité et la liberté. «Votre obédience ne doit pas guider votre pensée, ni votre plume. Soyez des vigiles attentifs qui éclairent le sens des choses des lecteurs», a-t-il recommandé. D’autres prix non moins importants ont également été attribués cette nuit-là. Ainsi, le prix Diégou Bailly de la meilleure enquête est revenu à Touré Yéli de l’Expression, quand celui de la meilleure interview revenait à Kra Bernard également de l’Expression. Lanciné Bakayoko de Nord-sud a remporté le prix Joseph Diomandé du meilleur reportage et le prix spécial Unilever 2010 sur la contrefaçon a été attribué Bamba Mafoungbé de Le Temps. André Silver Konan du Nouveau Réveil et Alexandre Ilboudo du Patriote ont été classés respectivement 1er et 2è dans la catégorie presse écrite. Il faut noter, par ailleurs, que cette nuit de la communication de l’Unjci a été l’occasion pour les deux méga-stars ivoiriens du reggae Ivoiriennes Tiken Jah Fakoly et Alpha Blondy de sceller totalement la paix. De l’avis de nombreux journalistes, cette 13è nuit des Ebony a été une réussite. Cela est d’autant vrai que l’unanimité est faite autour de la super Ebony que tous s’accordent à reconnaître comme la meilleure journaliste de Côte d’Ivoire. Irène Bath remporte de nombreux lots dont une villa toute équipée.
Sévérin DJAHA (stg)
Propos
Irène Bath (Journaliste, Super Ebony): « Il fallait que je fasse plaisir à Criwa Zéli »
« Il fallait que je sois Super Ebony pour faire plaisir à Kriwa Zéli. J'en suis émue et je fais la promesse de remettre 250 mille francs à la veuve ( épouse de Feu Criwa Zéli) à partir de mon lote.
Tiken Jah Fakoly (Artiste-chanteur): « La réconciliation est un impératif »
« La réconciliation est un impératif. Nous devrions ensemble aller vers la réconciliation, nous n'avons pas le choix et bravo au groupe Olympe ».
César Etou (Journaliste): « Félicitatiosn à Irène Bath »
Heureux d'achever un travail confié depuis 2009 et succédé par les crises électorales. Heureux que nous n'ayons pas enregistré de mouvements d'humeur. La commission a bien sélectionné les candidatures et le jury a bien travaillé. Rendez-vous à l'année prochaine et félicitations à Irène Bathé.
Werè Werè Liking (Artiste-chanteuse): « ...elle a travaillé quatre fois plus qu'un homme »
« Le jury l'a désignée après un examen sérieux. Cela n'est pas dû à son statut de femme. Quand une femme gagne, c'est qu'elle a travaillé quatre fois plus qu'un homme.
Alpha Blondy (Artiste-chanteur): « Bravo au groupe Olympe »
« Félicitation à Irène Bath et bravo au groupe Olympe pour le travail accompli ».
Rêne Mère du Kiyi M'Bock : « C'est un honneur pour les femmes »
« Cela fait chaud au cœur et c'est un honneur pour les femmes ».
Jean Marc Kouassi (Participant) : « Elle mérite son prix »
« Elle mérite son prix. Félicitations à l'organisation qui, avec l'enjeu, permet de renouer avec l'excellence ».
Fidèle Neto ( Red Chef de Déclic magazine): « C'est une preuve de l'émancipation...»
« Ce sont des sentiments de satisfaction et d'honneur qui nous animent. Faire honneur à la femme est une bonne preuve mais une preuve de l'émancipation de la femme ».
Séverin DJAHA (Stg)