Élection à la présidence de la CAF / Jacques Anouma persiste et signe : ‘‘Pourquoi j’irai jusqu’au bout…’’

Publié le jeudi 13 septembre 2012 | L'intelligent d'Abidjan - L’ex-président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma a expliqué hier mercredi 12 septembre 2012, dans ses bureaux au

Plateau, les raisons de sa détermination à se présenter aux élections à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf).

Jacques Anouma.

Publié le jeudi 13 septembre 2012 | L'intelligent d'Abidjan - L’ex-président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma a expliqué hier mercredi 12 septembre 2012, dans ses bureaux au

Plateau, les raisons de sa détermination à se présenter aux élections à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf).

Rentré au bercail lundi dernier pour préparer les funérailles de sa génitrice, Jacques Anouma, n’est nullement ébranlé par la nouvelle loi qui stipule dorénavant que pour être candidat aux élections à la présidence de la Caf, il faut être ou avoir été membre du comité exécutif. Mais avant d’évoquer le volet Caf, Jacques Anouma s’est réjoui de la victoire des Eléphants devant les Lions du Sénégal, samedi dernier à Abidjan, en éliminatoires de la Can 2013. « On va reprendre le combat de la Caf après le match retour des Eléphants à Dakar. Nous avons gagné la manche aller mais il faut rester prudents », dira-t-il. Abordant les futures échéances électorales à la Caf, il a d’abord félicité le président de la Fédération ivoirienne de football, Sidy Diallo, qui a dit non à la nouvelle loi le 3 septembre dernier aux Iles Seychelles : « Il faut féliciter la Fif pour avoir voté contre le texte ». Et de préciser que certes, le texte a recueilli 44 voix contre six oppositions, mais que le vote n’était guère un duel entre Hayatou, le président de la Caf et lui. « Je vaux plus que six voix. Ce n’était pas un vote entre Hayatou et Anouma. Le texte ne me concerne pas. Cependant, je l’ai jugé trop restrictif vis-à-vis des présidents de fédérations », clarifie-t-il. Pour Jacques Anouma, il y a assez de questions qui n’ont pas été débattues, notamment au niveau de la Commission électorale indépendante et les compétences nécessaires pour être candidat. « A la Caf, il n’y a pas une commission électorale indépendante », note-t-il. Concernant toujours le texte, Jacques Anouma révèle que les initiateurs ont « menti aux gens » en faisant croire que le nouveau texte entrerait en vigueur à partir des élections de 2017. « Si j’ai une seule voix comme soutien, cette voix et moi, nous allons nous faire entendre. (…). Parce que pour moi, c’est une question d’éthique. C’est pourquoi j’irai jusqu’au bout de ce combat », lance-t-il. Le candidat de la Côte d’Ivoire persiste et signe qu’il fera acte de candidature : « je présenterai ma candidature. Soucieux de l’intérêt de mon pays, je souhaite que la Côte d’Ivoire porte ma candidature ». Toutefois, Jacques Anouma estime que c’est après la manche retour des éliminatoires la Can 2013, prévu en octobre prochain au Sénégal qu’il va déployer la grande offensive. Autre détail important, il attend avec impatience le procès-verbal de l’Assemblée générale extraordinaire du 3 septembre dernier. « On attend tous le PV. Parce que rien ne doit être ajouté au texte », prévient-il. Enfin, siégeant au comité exécutif de la Caf depuis 2007, Jacques Anouma se considère comme membre dudit comité. Maintenant si le président Issa Hayatou et les siens estiment qu’il n’en fait pas partie, alors ils s’expliqueront devant les juridictions compétentes dont le Tribunal arbitral du sport (TAS). « Aucune honte de saisir le TAS. La Caf et la Fifa ont perdu au TAS », affirme-t-il. Jacques Anouma ne compte donc pas reculer pour les prochaines élections à la présidence de la Caf dont le dépôt des candidatures devait s’ouvrir le 11 septembre 2012 pour prendre fin le 3 décembre prochain.

Annoncia Sehoué