Coup de tonnerre/Viol: L’Étau se resserre autour de KKB. Alassane Ouattara, Patrick Achi, Tené Birahima, et un Général, se saisissent de l'affaire

Par Ivoirebusiness - Coup de tonnerre Viol. L’Étau se resserre autour de KKB. Alassane Ouattara, Patrick Achi, Tené Birahima, et un Général, se saisissent de l'affaire.

L'artiste camerounaise Sophie Dencia et le ministre KKB. Photomontage d'illustration.

Alassane Ouattara suit de très près l'affaire de viol dans lequel son ministre de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale Kouadio Konan Bertin dit KKB est impliqué, selon nos informations émanant d' une source extrêmement crédible.

Il aurait instruit en ce sens le Premier ministre Patrick Achi et son propre petit frère Tené Birahima dit photocopie, ministre de la Défense, pour y voir plus clair.

Ce dernier aurait instruit le Général Youssouf Kouyaté, directeur général de la police nationale, afin de faire la lumière sur cette affaire, pour rendre compte à son frère ainé.

Et selon nos informations, bien avant qu'une plainte pour viol ne soit déposée cette semaine contre lui par la chanteuse Sophie Dencia, l'exécutif ivoirien était déjà au courant de l'affaire et s'activait déjà en coulisses pour limiter la casse.

La démission de KKB aurait même été envisagée, nous informe-t-on également.

Dans cette affaire, KKB aurait proposé en guise de règlement à l'amiable, la somme de 20 millions de Fcfa à l'artiste Sophie Dencia, mais celle-ci aurait jugé la somme dérisoire.

Elle aurait réclamé la somme de 250 millions de Fcfa en guise de dommage et intérêts au ministre qui aurait crié au chantage. Ce dernier a à son tour déposé plainte pour escroquerie et diffamation. Ambiance!

Comme on le voit, l'affaire KKB est devenue une affaire d'Etat qui ébranle l'exécutif ivoirien, lequel n'avait absolument pas besoin d'un énième scandale sexuel aussi retentissant.

Surtout que de nombreux leaders politiques comme Christian Vabé président du rpci-Ac, et l'ancien ministre Roger Banchi proche de Guillaume Soro, exigent sa démission immédiate.
Par ailleurs, La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes a également été saisie, et demande sans délai aux autorités judiciaires d'enquêter sur cette affaire afin que toute la lumière soit faite.

Nous y reviendrons.

Patrice Lecomte