Henri Konan Bédié (Protecteur du Prix) : “La Côte d’Ivoire vaincra les obstacles au développement et à la paix”
Publié le jeudi 15 septembre 2011 | Le Patriote - Madame et Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement,
Publié le jeudi 15 septembre 2011 | Le Patriote - Madame et Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement,
Madame la Présidente du sénat gabonais, représentant le Président de la République gabonaise,
Monsieur le Ministre français de la Justice, représentant le Président de la République française,
Monsieur le Parrain du Prix,
Madame la Directrice générale,
Monsieur le Président, Madame et Messieurs les membres du Jury,
Monsieur le Secrétaire exécutif du Prix,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
C’est avec un plaisir toujours renouvelé que je me retrouve sur cette tribune à l’occasion de la remise du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix.
Je me réjouis tout particulièrement de la présence sur cette tribune de Monsieur Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, de Madame Cristina Fernandez Kirchner, Présidente de la République argentine, de mes frères chefs d’Etat africains et de gouvernement, du Ministre de la Coopération de la République française, venus honorer les lauréates du Prix et rendre hommage à la mémoire du Président Félix Houphouët-Boigny dont la philosophie nous inspirera toujours pour bâtir une Côte d’Ivoire unie et réconciliée dans la paix et la fraternité.
Je salue mon frère, la Président Abdou Diouf, Parrain du Prix, et j’adresse l’expression de ma reconnaissance au Président Mario Soares et aux membres du Jury qui ont placé cette distinction à la tête de leurs préoccupations et contribué ainsi à son prestige et à sa pérennité.
J’ai à cœur d’exprimer ma profonde gratitude à la Directrice générale, Madame Irina Bokova qui, dès son arrivée à la tête du Secrétariat de l’Organisation, a compris l’importance du Prix, le rôle éminent qu’il joue dans la visibilité de l’action de l’UNESCO et lui a immédiatement accordé son appui.
Enfin, je ne saurais passer sous silence le rôle joué par le secrétaire exécutif, Monsieur Alioune Traoré, au sein du Jury, et l’importance de son apport au succès international du Prix.
Excellences,
Mesdames, Messieurs,
Qui peut évoquer le souvenir du Président Félix Houphouët-Boigny sans lui associer aussitôt le mot « Paix » ?
La paix a inspiré ses pensées et guidé ses décisions. C’était l’objectif ultime de sa politique et le moteur de son action. La paix à laquelle il aspirait était pour lui indissociable de la notion de justice et c’est en cela que les objectifs poursuivis par l’Organisation des Grands-mères de la Place de Mai s’inscrivent dans le droit fil de la philosophie politique du Sage de l’Afrique.
Depuis plus de trente ans, cette Organisation lutte contre l’injustice et l’impunité, demande réparation d’un véritable crime contre la dignité humaine et a fini par triompher de la conspiration du silence et du mensonge.
C’est pourquoi je me réjouis sincèrement de la décision unanime du Jury de décerner le Prix à l’Organisation des Grands-mères de la Place de Mai. Je tiens à saluer la distinguée Présidente de cette Organisation, Madame Estela Barnes de Carlotto, et je lui souhaite plein succès dans son combat pour la justice et la paix.
Excellences,
Mesdames, Messieurs,
La Côte d’Ivoire, qui vous causait tant d’inquiétudes et de préoccupations, est sortie de la crise post-électorale.
Les Ivoiriens respirent et le pays tout entier se remet au travail.
Sous la gouvernance du Président Alassane Dramane Ouattara, un haut cadre pétri d’expérience et de compétence, la Côte d’Ivoire s’attelle à vaincre les derniers obstacles au développement et à la paix. Nul doute que nous lui faisons confiance.
La Côte d’Ivoire entière compte sur l’appui continu de la communauté internationale et de chacun de vous.
Je vous remercie