Scandale/Burkina Faso : au moins 50 civils tués à Seytenga dans une attaque de jihadistes présumés

Par France24 - Scandale/Burkina Faso. Au moins 50 civils tués à Seytenga dans une attaque de jihadistes présumés.

Armée burkinabé.

Le porte-parole du gouvernement Lionel Bilgo a indiqué qu'au moins 50 civils sont morts dans la nuit de samedi à dimanche lors d'une attaque de jihadistes présumés perpétrée contre le village de Seytenga, situé dans le nord du Burkina Faso. Seytenga avait déjà été frappé jeudi par une attaque jihadiste qui avait tué onze gendarmes. L'armée burkinabè avait annoncé avoir tué une quarantaine de jihadistes à la suite de cette attaque.

L'armée française a quitté, lundi 13 juin, la base militaire de Ménaka, dans le nord-est du Mali, avant-dernière étape du départ de la force antijihadiste Barkhane du pays, où la dégradation sécuritaire s'accélère dangereusement, selon l'ONU. Les Nations unies, qui examinent ce lundi le renouvellement de leur mission au Mali (Minusma) - forte de quelque 14 000 Casques bleus et policiers -, tirent la sonnette d'alarme sur le vide sécuritaire créé par le départ des forces étrangères.

Les rebelles du groupe M23 se sont emparés de la ville de Bunagana, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), ont indiqué, lundi 13 juin, des militants locaux. Près de 30 000 civils auraient fui vers l'Ouganda voisin. "La situation humanitaire est de plus en plus préoccupante", a constaté, côté congolais, Hervé Nsabimana, coordonnateur de l'ONG Codhas (Centre d'observation des droits de l'homme et d'assistance sociale).

Cheffe d'édition : Célia Caracena