Rentré d’exil : Voici le plan de Franck Guéi
Publié le jeudi 27 octobre 2011 | Soir Info - Franck Guéi, fils aîné du défunt général Robert Guéi, ancien ministre des Sports et Loisirs dans le régime déchu de Laurent Gbagbo, est
Publié le jeudi 27 octobre 2011 | Soir Info - Franck Guéi, fils aîné du défunt général Robert Guéi, ancien ministre des Sports et Loisirs dans le régime déchu de Laurent Gbagbo, est
rentré d’exil il y a quelques jours, dans la plus grande discrétion. L’homme que nous avons rencontré, le mercredi 26 octobre 2011 en fin de matinée affichait, visiblement, très bonne mine, et l’exil ne semble pas avoir impacté négativement sur son moral et son physique. Franck Guéi s’était refugié en Afrique du Sud à la chute de Laurent Gbagbo, le 11 avril 2011, exil d’où il est rentré, peu après l’appel du
chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à l’endroit de ceux qui sont en exil de rentrer au pays. S’il n’a pas été inquiété, particulièrement, après la chute de Laurent Gbagbo, il a néanmoins craint pour sa vie, ce qui a expliqué sa fuite en Afrique du Sud où il a passé un peu plus de trois mois. « J’allais et je venais. Je ne me suis pas établi en exil. Je faisais plutôt la navette. Mais maintenant, je suis revenu définitivement au pays, après l’appel du président de la République. Car, on n’est mieux que chez soi », s’est-il confié à nous, le mercredi 26
octobre 2011, aux II Plateaux. L’ancien ministre de Laurent Gbagbo sortait d’une audience avec une haute autorité politique du pays avec qui il a échangé pendant plus de deux heures d’horloge. Rien n’a filtré de leur entretien… Avec une pointe d’humour, lorsque nous avons voulu en savoir plus sur son impressionnant embonpoint et son mental, l’ex-conseiller de Laurent Gbagbo, chargé des affaires sociales et sanitaires, a indiqué : « Si je grossi, c’est parce que je suis au chômage » ajoutant qu’il se portait relativement bien, notamment « au plan moral ». Dans son entourage, l’on affirme que « Franck est venu se mettre au service de la République et entend prendre toute sa part dans le processus de réconciliation nationale ». Au plan politique, l’héritier du général Robert Guéi, fondateur de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire « va s’impliquer dans la pérennisation de la mémoire politique de son père ». Son plan, c’est de travailler au retour de la cohésion et il s’est dit prêt à œuvrer à la bonne marche du processus de réconciliation, en relation avec la commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), que dirige l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny.
Armand B. DEPEYLA