Reforme de la CEI/ Alassane Ouattara se déculotte devant l’UE : « Nous mettrons intégralement en œuvre les reformes exigées par la Cour africaines » (Ministre A.E.)

Par Afriksoir.net - Par Afriksoir.net – Reforme de la CEI/ Alassane Ouattara se déculotte devant l’UE « Nous mettrons intégralement en œuvre les reformes exigées par la Cour africaines » (Ministre Amon Tanoh ).

L’Ambassadeur de l'Union Européenne en Côte d’Ivoire, SEM Jobst Von Kirchman, présente ses Lettres de créance au Président Alassane Ouattara, au palais présidentiel d'Abidjan-Plateau.

“Le gouvernement mettra intégralement en œuvre les réformes de la CEI instituées par la Cour africaine”. C’est la promesse principale faite par Marcel Amon-Tanoh, le ministre des Affaires étrangères, au terme de la rencontre entre le gouvernement ivoirien et la délégation de l’Union européenne, le vendredi 7 juin 2019.

La position des autorités ivoiriennes vient ainsi d’évoluer sur la question. Jusque-là, Alassane Ouattara et le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly étaient accrochés à leur position de “recomposition de la CEI, au lieu de la réforme comme l’ordonnait l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

La première session du dialogue politique entre l’Union Européenne et la Côte d’Ivoire, lancée en janvier 2019, a pris fin, ce vendredi. La réunion s’est tenue à la Salle de conférence du ministère des Affaires étrangères au Plateau, en présence de plus d’une dizaine de membres du Gouvernement. L’Union Européenne était représentée par son ambassadeur en Côte d’Ivoire, SEM Jobst Von Kirchman.

“Le gouvernement mettra intégralement en œuvre les réformes de la CEI instituées par la Cour africaine”. C’est la promesse principale faite par Marcel Amon-Tanoh, le ministre des Affaires étrangères, au terme de la rencontre entre le gouvernement ivoirien et la délégation de l’Union européenne, le vendredi 7 juin 2019.
La position des autorités ivoiriennes vient ainsi d’évoluer sur la question. Jusque-là, Alassane Ouattara et le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly étaient accrochés à leur position de “recomposition de la CEI, au lieu de la réforme comme l’ordonnait l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

La première session du dialogue politique entre l’Union Européenne et la Côte d’Ivoire, lancée en janvier 2019, a pris fin, ce vendredi. La réunion s’est tenue à la Salle de conférence du ministère des Affaires étrangères au Plateau, en présence de plus d’une dizaine de membres du Gouvernement. L’Union Européenne était représentée par son ambassadeur en Côte d’Ivoire, SEM Jobst Von Kirchman.

La réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) était au coeur des échanges. Marcel Amon-Tanoh, ministère des Affaires étrangères, devant les Européens, a donné la position du gouvernement sur la question.
RÉFORMES DE LA CEI ET NON RECOMPOSITION

“En ce qui concerne la CEI, les discussions ont porté sur un compte rendu à l’Union Européenne de où on était des discussions entre le Gouvernement, les partis politiques et la Société civile sur la réforme. Vous connaissez la position du gouvernement. Le gouvernement mettra intégralement en œuvre les réformes instituées par l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples”, a-t-il indiqué, abandonnant ainsi l’idée de la simple recomposition de la CEI.

“A la fin de l’année, on va voir la progression sur chaque point. 2020 est un grand moment pour la Côte d’Ivoire, j’espère, dans un sens positif. Ce pays a un potentiel d’investissement qui est le plus grand en Afrique. Des études montrent que la Côte d’Ivoire est devant le Rwanda, l’Ethiopie, l’Afrique du Sud et tous les autres pays avec son potentiel d’investissement. Donc, je vois 2020 comme une porte qui s’ouvre pour réaliser ce potentiel d’investissement”, a insisté l’ambassadeur de l’UE.
Elvire Ahonon

NB: Les titre et sous-titre sont de la rédaction.