KOUA JUSTIN RECADRE LE PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT: ''NON, JE NE PEUX ME TAIRE !

Par ivoirebusiness - KOUA JUSTIN RECADRE LE PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT ''NON, JE NE PEUX ME TAIRE !

Koua Justin et Amadou Coulibaly. Photomontage d'illustration.

LU POUR VOUS

À cause de la fragilité de ma santé, j’ai voulu garder le silence pendant un moment et, me consacrer à mes soins.
Mais, en lisant et relisant et, en mesurant la gravité des propos tenus par le Porte-parole du régime RHDP, je ne peux me taire.
Non, Monsieur le Ministre, vous allez loin.

Nommé Porte-parole de votre régime, vous paraissiez si modéré, si pondéré, si courtois.
Vous sembliez choisir vos mots pour exprimer les maux et soulager les ivoiriens.
La tonalité de vos propos semblait si avenante, si douce que vous commenciez à gagner l’estime des ivoiriens, bien que tyrannisés par votre régime.
Mais, depuis un certain moment, vous devenez discourtois dans vos propos, surtout à l’égard du Président GBAGBO.

Hier, à la suite de votre causerie gouvernementale, pompeusement appelée Conseil des ministres, vous parliez du Président GBAGBO, ex-président de la République de Côte d’Ivoire, avec inélégance et désinvolture.
Comment pouvez-vous dire, avec morgue : « GBAGBO doit avouer ses crimes »

Comment pouvez-vous dire, avec irrespect : « si tant est il que ses nuits sont troublées, il peut faciliter le travail de la justice en se rendant lui-même à la justice et en avouant, en reconnaissant sa responsabilité.
Ça, ce serait un comportement de Woody.

Mais, il n’est pas bien de vouloir exploiter l’émotion et la naïveté de ses partisans sans blanchir sa conscience. C’est moralement malsain. »
Non, Monsieur le Ministre, vous n’êtes pas l’égal de GBAGBO, vous n’avez pas sa stature.
Non, Monsieur le Ministre, vous n’avez pas son parcours politique, son parcours intellectuel, son parcours professionnel.

Alors, toutes les fois que vous prononcez son nom, Monsieur le Ministre, intégrez que, Son Excellente Monsieur GBAGBO fut le Président de la République de Côte d’Ivoire, votre Président.
Et que, par élégance politique , par soucis de cohésion sociale, en homme intelligent, soucieux de la tranquillité des ivoiriens, il évite certains propos qui peuvent soulever et enfler des polémiques : « qui a gagné l’élection présidentielle de 2010 ? »

Pour la paix, pour la réconciliation nationale entre les ivoiriens, le Président GBAGBO ne plaide que la libération des militaires.
Ces ivoiriens patriotes qui, dans l’exercice de leur devoir régalien, ont défendu la Patrie attaquée, la Patrie déchirée et violée.
Tout ivoirien patriote devrait le savoir, Monsieur le Ministre, vous en premier, vous qui semblez n’avoir pas participé activement à cette rébellion qui a endeuillé le pays, notre pays, votre pays.

Monsieur le Ministre, vous devrez le savoir, vous dont la conscience semble refuser d’être troublée malgré les hectolitres de sang versés par cette nébuleuse montée, organisée, financée et parrainée par des obscurantistes.
Rectificatif : Monsieur le Ministre, Son Excellence Monsieur le Président GBAGBO ne demande pas la libération des criminels.
Il n’en connaît même pas.

Il demande plutôt, avec insistance, animé d’une conscience citoyenne, la libération des citoyens ivoiriens, des militaires formés à la défense de leur pays, injustement incarcérés.
En réalité, Monsieur le Ministre, vous devrez le savoir, les criminels à col blanc sont connus de vous, ils sont même inféodés à votre système.
Pendant qu’ils s’engraissent aux frais du pauvre contribuable ivoirien, d’honnêtes citoyens, arrêtés dans l’exercice de leur fonction, au service de l’Etat, croupissent depuis le 29 août 2011 en prison, mourant dans vos cachots
S’il vous plaît, Monsieur le Ministre, respectez les ivoiriens !

Ayez de la considération pour vos concitoyens !
En Côte d’Ivoire, heureusement d’ailleurs, le peuple connaît ses dirigeants, tous ses dirigeants sans exception, ceux d’hier à aujourd’hui.
Et, vous qui n’avez pas la conscience troublée, vous savez mieux que quiconque que seul GBAGBO s’est forgé une stature d’intégrité, d’incorruptibilité et d’honnêteté dans la conscience du peuple.

Alors, désormais, quoi que vous fassiez, quoi que vous pensiez, quoi que l’on vous mettra à la bouche, respectez rigoureusement Son Excellence Monsieur GBAGBO Laurent, l’illustre et vertueux Président des ivoiriens.Retenez ceci : « Nul ne peut noircir une qualité. Nul ne peut noircir le soleil. »

GBAGBO est de qualité.
GBAGBO est une qualité.
GBAGBO a de la qualité.
GBAGBO est la qualité.
GBAGBO est le soleil.
Le soleil de l’Afrique digne.
Merci de votre compréhension !''
KOUA Justin
Ex-prisonnier politique
Sous contrôle judiciaire, Victime de la tyrannie du RHDP.
. Écrivain, auteur de :
« CAHIERS DE PRISON ».
Homme politique.