Exclusif ! Election à la Présidence de la FIF : Jacques Anouma, candidat en mars 2011 !

Le lundi 27 septembre 2010 par l'Intelligent d'Abidjan - Le président Jacques Anouma sera bel et bien candidat pour un troisième mandat à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF), en mars 2011, date de l’AG élective. Les raisons de ce revirement de situation.

Jacques Anouma, président de la FIF.

Le lundi 27 septembre 2010 par l'Intelligent d'Abidjan - Le président Jacques Anouma sera bel et bien candidat pour un troisième mandat à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF), en mars 2011, date de l’AG élective. Les raisons de ce revirement de situation.

Le retrait de l’Ambassadeur Jacques Anouma à la tête du football ivoirien n’est plus à l’ordre du jour. C’est même un rêve pour ses principaux adversaires qui pensaient que son départ allait leur permettre de prendre, sans grandes difficultés, le contrôle de la maison de verre. Pourquoi ce revirement de situation alors que le concerné avait clairement dit en 2009 qu’il se retirait à la fin de ce mandat en cours? D’abord, sa déclaration était le signe d’un ras-le-bol quasi-total au moment où il faisait face à des défis dont celui d’une seconde qualification à la Coupe du monde 2010.

C’est d’ailleurs après la victoire éclatante des Eléphants face aux Etalons du Faso en septembre 2009 qu’il a lancé la fameuse phrase « je me retire ». Jacques Anouma était donc fatigué de la méchanceté de certains présidents de clubs et des acteurs du football ivoirien qui ne cessaient de le dénigrer sans raisons valables. C’est donc pour leur dire qu’il n’est pas obnubilé par le fauteuil présidentiel de la FIF qu’il avait fait part de son probable départ. Mais les mêmes acteurs lui ont réitéré leur confiance après la débâcle des Eléphants à la CAN 2010 en Angola et surtout après les événements tragiques de mars 2009 au stade Félix Houphouët-Boigny. Aucun dirigeant de club encore moins un membre de son bureau n’avait osé le prendre pour responsable et réclamer sa démission. C’est sûr, il a toujours la confiance des présidents de clubs. Et dans ces conditions, les questions de départ autrefois d’actualité perdent leur teneur et font place à des ambitions extraordinaires. En tout cas, le challenge de Jacques Anouma, c’est d’être un cadre permanent au comité exécutif de la FIFA pour le compte de l’Afrique de l’ouest. Une zone qui n’aura qu’un seul responsable à la prochaine élection, au lieu de trois comme c’est le cas actuellement. « C’est un symbole. C’est pourquoi, je suis triste de savoir que des compatriotes font de la délation auprès de la FIFA sur ma personne. Oubliant que si je perds ce poste, la place ne reviendra pas, tout de suite et forcément à un autre Ivoirien» , estime Jacques Anouma, parlant bien sûr de ce poste stratégique au comité exécutif de l’instance suprême du ballon rond.

Une fois réélu, Jacques Anouma deviendra une icône du football africain et par conséquent une fierté pour la Côte d’Ivoire. Alors pourquoi laisser le contrôle de la FIF après cette percée au plan international. En tout cas, voici la raison principale qui pousse Jacques Anouma à continuer l’aventure à la maison de verre. Homme de dialogue, de compromis et véritable stratège, Jacques Anouma sait comment convaincre ses fidèles opposants qui lui vouent un respect et qui sont prêts, pour l’intérêt du football ivoirien, à le laisser poursuivre sa mission. Le président Eugène Diomandé, présenté comme son adversaire le plus sérieux ne s’est-il pas retiré en 2007 pour lui permettre de faire l’unanimité ? Certes les temps ont changé mais Jacques Anouma ne compte pas lâcher de sitôt la présidence de la FIF et aussi les textes de la Fédération ne limitent guère le nombre de mandat

Annoncia Sehoué