Crise postélectorale : Le CPS proroge le mandat du groupe de haut niveau de l’UA

Le 02 mars 2011 | AIP Abidjan - Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a prorogé, lundi, le mandat du groupe de haut niveau

pour le règlement de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.

Selon un communiqué du CPS dont copie est parvenue mardi à l’AIP, en sa 263ème réunion tenue lundi à Addis-Abeba, le mandat du Groupe de haut niveau est prorogé, "en vue de lui permettre de poursuivre et parachever" ses propositions de sortie de crise, "au cours du mois de mars 2011".

Le Président du panel, le mauritanien Ould Abdel Aziz.

Le 02 mars 2011 | AIP Abidjan - Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a prorogé, lundi, le mandat du groupe de haut niveau

pour le règlement de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.

Selon un communiqué du CPS dont copie est parvenue mardi à l’AIP, en sa 263ème réunion tenue lundi à Addis-Abeba, le mandat du Groupe de haut niveau est prorogé, "en vue de lui permettre de poursuivre et parachever" ses propositions de sortie de crise, "au cours du mois de mars 2011".

Conformément au communiqué de la 259ème réunion du 28 janvier, "une solution politique d’ensemble" des présidents de la Mauritanie, du Burkina Faso, de la Tanzanie, du Tchad et de l’Afrique du Sud, constituant le panel des chefs d’Etat de l’UA, devrait être "contraignante" aux parties ivoiriennes impliquées dans la crise née de la divergence des résultats du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre.

En attendant la publication du rapport sur leurs activités, vendredi à Nouakchott, au cours d’une réunion tenue sous la présidence du chef de l’Etat mauritanien, le Conseil exprime sa "grave préoccupation face à la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire en Côte d’Ivoire" et "en appelle à toutes les parties pour qu’elles fassent preuve de la plus grande retenue et s’abstiennent de toute action pouvant compliquer davantage cette situation déjà difficile".

Du 21 au 23 février, les présidents Mohammed Ould Abdel Aziz de Mauritanie, Jacob Zuma d’Afrique du Sud, Jakaya Kikwete de Tanzanie et Idriss Déby Itno du Tchad, à l’absence de Blaise Compaoré du Burkina Faso, ont séjourné à Abidjan, en vue d’évaluer la situation postélectorale ivoirienne, rappelle-t-on.

Aip.