Côte d’Ivoire/3e mandat anticonstitutionnel de Ouattara: Les populations de Yopougon et de Bangolo dans la rue samedi pour dire NON

Par Ivoirebusiness - Côte d’Ivoire/3e mandat anticonstitutionnel de Ouattara. Les populations de Yopougon et de Bangolo dans la rue samedi pour dire NON.

Bangolo le 08 août 2020. La population dans la rue pour exiger le retrait de la candidature illégale et anticonstitutionnelle du président Alassane Ouattara à un 3e mandat.

Les populations de Yopougon maintiennent la pression contre le chef d’Etat pour exiger le respect de la constitution et le retrait de sa candidature à l’ élection présidentielle de 2020.

Après hier vendredi 7 août où elles sont sortis massivement dans la rue à Abidjan et dans plusieurs villes du pays au lendemain de l’annonce du chef d’Etat dans son discours à la nation, qu’il reniait sa parole donnée devant le congrès et qu’il briguerait un 3e mandat en 2020, les populations ont remis le couvert ce samedi 08 août 2020, encore plus bruyamment. Signe que la contestation monte en puissance et qu'un embrasement généralisé et un bras de fer semblent inévitables.

Ainsi, l’autoroute du Nord dans le sens Yopougon-Adjamé a été bloquée très tôt à la circulation et des pneus brulés par les manifestants. Au même moment, la place CP1 de Yopougon continuait à être quadrillée par un important dispositif de sécurité afin d’empêcher tout rassemblement.

A Bangolo, la population est descendue dans la rue ce samedi 8 août pour exiger également le strict respect de la constitution et son retrait de la course à l’élection présidentielle.
Voir lien suivant: https://www.facebook.com/100008812578203/videos/2427027747600954/

Contrairement à Bonoua hier où la gendarmerie et l’armée avaient fui vendredi devant les manifestants, le soulèvement populaire de Bangolo n’a donné lieu à aucun affrontement majeur avec les forces de l’ordre, même si des altercations ont pu être signalées ici et là.

Munie de pancartes, elle a exigé ni plus moins le retrait de la candidature illégale et anticonstitutionnelle du chef de l’Etat, et le respect de sa parole donnée, car « un chef d’Etat doit avoir une parole.
Nous y reviendrons.

Serge Touré