Communiqué de presse suite au transfèrement du Président Laurent GBAGBO à la CPI

Le 01 décembre 2011 par IVOIREBUSINESS - COMMUNIQUE DE PRESSE DU Représentant Adjoint du Porte-parole DE GBAGBO, CLAUDE KOUDOU, SUITE AU TRANSFEREMENT DU PRESIDENT GBAGBO A LA CPI

Claude Koudou.

Le 01 décembre 2011 par IVOIREBUSINESS - COMMUNIQUE DE PRESSE DU Représentant Adjoint du Porte-parole DE GBAGBO, CLAUDE KOUDOU, SUITE AU TRANSFEREMENT DU PRESIDENT GBAGBO A LA CPI

Hier, - 29 novembre 2011 soit un an et un jour après le deuxième tour des élections
présidentielles en Côte d’Ivoire -, le Président Laurent GBAGBO enlevé avec des méthodes
terroristes et brutales par ceux-là mêmes qui disent être soucieux du respect du droit
international, a été transféré à la Haye. Rappelons que Laurent GBAGBO a été déclaré
vainqueur par le Conseil constitutionnel de son pays et investi le 4 décembre 2010. En
emmenant le Président GBAGBO à la CPI comme un vulgaire délinquant, avec des chefs
d’inculpation qui nient les réalités ivoiriennes, le diktat des Grands de ce monde oublie ce que
représente réellement Laurent GBAGBO pour son peuple et pour l’Afrique.
Nous devons à ce propos signaler que ce Grand homme est celui qui a lutté par des méthodes
pacifiques et légales pour l’instauration du multipartisme en Côte d’Ivoire ; c’est celui qui a
voulu d’une commission électorale véritablement indépendante ; c’est celui qui veut que les
ressources de son pays servent à son développement pour endiguer l’émigration intempestive
des jeunes ; c’est celui qui veut que le peuple soit consulté pour la prise de grandes décisions ;
c’est celui qui refuse le diktat des forces impérialistes ; c’est celui qui a demandé le
recomptage des voix pour observer la démocratie ; mais aussi c’est celui qui a fait rentrer en
Côte d’Ivoire en 2001, Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara, alors exilés l’un
par l’autre ; … Ceux qui veulent à tout prix faire la volonté des peuples tente d’occulter
complètement le fond du problème. La crise en Côte d’Ivoire n’est pas une réalité spontanée.
Elle est née d’une tentative de coup d’Etat, le 19 septembre 2002.
Qu’espèrent ceux qui ont organisé ce transfèrement à la sauvette ? Est-ce à dire qu’ils
endossent complètement le coup d’Etat qu’ils ont perpétré en Côte d’Ivoire ? Pensent-ils ainsi
pouvoir déstabiliser les démocrates ivoiriens et autres militants anticolonialistes ? Cette
attitude des autorités ivoiriennes actuelles et leurs parrains montrent que la Communauté
internationale persiste dans le déni du droit international et des bases élémentaires des droits
de l’Homme.
Le Président GBAGBO ne mérite pas d’être à la CPI et il ne devait donc pas y être transféré.
Mais ceux qui veulent faire le monde en ont décidé autrement. Il est sans conteste que cela
ajoute à la consternation et à la révolte.
Cependant, chers Ivoiriens, chers démocrates d’horizons divers, chers anticolonialistes
authentiques, ce n’est pas le moment de pleurer. Nous devons prendre acte et mesurer la
teneur de la bataille à livrer, dans ses différentes dimensions. Nous ne voulions pas de la
Haye. Mais la CPI nous a été imposée au mépris des règles élémentaires du droit. Le droit des
Africains et d’autres démocrates vient encore d’être bafoué. Le politique vient ainsi
d’accomplir une autre instrumentalisation de l’ONU. Mais le Président n’est plus en même
temps entre les griffes des barbares. C’est à tous les Ivoiriens et à tous les indignés de faire en
sorte que le pan juridique de l’ONU fonctionne pleinement et dans la sérénité.
Chers parents, chers compatriotes, à tous ceux qui sont meurtris et à tous les indignés, il est
plus que temps de se mobiliser davantage et se mettre dans les rangs qui nous renforcent afin
de se donner les moyens de nous défendre contre cette injustice, cette première au monde qui
ne doit pas être un exemple.
Nous invitons tout le monde à prendre vraiment la mesure de ce qui nous arrive. C’est donc le
lieu d’appeler une fois de plus au rassemblement pour aller à l’essentiel. Tenons-nous les
mains ! C’est dans la discipline et dans le respect de l’autre que nous serons forts et efficaces.
Nous aurons ainsi la force qui convient pour retourner cette situation vers la normale. Car le
Président GBAGBO n’est pas un criminel. L’armée de la Côte d’Ivoire dont il est le Président
légitime a seulement voulu se défendre contre les terroristes de OUATTARA, de SARKOZY,
de OBAMA et de l’ONU, que sont Guillaume SORO et ses chefs de guerre. En nous donnant
les moyens de nous défendre contre la CPI, l’histoire réhabilitera Laurent GBAGBO et ceux
qui méritent d’être transférés à la Haye y partiront.

Fait à Paris, le 30 novembre 2011

Le Représentant Adjoint du Porte-parole, Chargé de la
coordination des actions avec les différentes structures
politiques, associatives et administratives, Zone
Europe/Amérique
Claude KOUDOU