Ambassade de Côte d’Ivoire en France: L'incompétence de Fatim Camara pèse sur les journalistes
Le 28 octobre 2011 par IvoireBusiness - Il y a un vrai problème au sein de la chancellerie ivoirienne à Paris. Précisément au service communication de l’ambassadeur Aly
Le 28 octobre 2011 par IvoireBusiness - Il y a un vrai problème au sein de la chancellerie ivoirienne à Paris. Précisément au service communication de l’ambassadeur Aly
Coulibaly. Fatim Camara, puis que c’est d’elle qu’il, s’agit fait des siennes aux journalistes ivoiriens en France. L’on comprend aisément l’atmosphère détestable qui existe entre le premier responsable de la diplomatie ivoirienne en France et la presse du même pays en hexagone. En fait, Fatim Camara, par ses actes, a jeté un voile opaque sur les activités professionnelles de son patron. La responsable communication d’Aly Coulibaly opère un véritable black-out sur l’agenda de ce dernier et de ceux des personnalités ivoiriennes qui arrivent sur Paris et le reste de la France. C’est par le biais des SMS qu’elle transmet les comptes-rendus des activités de l’ambassadeur Aly Coulibaly. Comme s’il lui était pénible d’inviter des reporters couvrir les manifestations. Récemment, à l’occasion de l’arrivée du président de la république à l’aéroport du Bourget où avait atterri l’avion présidentiel, ‘’sa majesté’’ Fatim Camara a fait rudoyer des journalistes par un des membres de la sécurité. M. Diaby n’a pas fait dans la dentelle pour dégager les journalistes de la presse ivoirienne et internationale que l’ancienne gérante du site de campagne d’ADO ne voulait pas voir. « C’est Fatim qui m’a dit qu’elle ne veut voir aucun journaliste ici », nous a rétorqué Diaby à qui des journalistes tentaient d’expliquer qu’ils faisaient leur travail. Pis encore, lors de la dernière assemblée générale de l’UNESCO, des journalistes ont encore été refoulés parce que dame Fatim Camara a jugé bon d’inviter certains journalistes et d’en exclure d’autres. Une consigne ferme avait été laissée au service presse du siège de l’UNESCO. Tout journaliste ivoirien n’ayant pas eu l’aval de celle-ci trouvait portes closes. Les frasques de Fatim Camara ne se limitent pas seulement aux journalistes. Certaines indiscrétions au sein de la chancellerie laissent courir que la responsable communication d’Aly Coulibaly en fait voir des vertes et pas mûres au personnel de l’ambassade. Dans le cercle assez particulier des journalistes ivoiriens de France, il est difficile de trouver un seul qui pourrait dire qu’il entretient de bons rapports avec Fatim Camara. C’est à se poser des questions, Fatim Coulibaly est-elle la personne qu’il faut à la place qu’elle occupe ? Est-ce parce qu’on a geré les sites internets de campagne d’ADO qu’on est capable de gérer la communication de l’ambassadeur ivoirien en France ? Sa nomination à cette responsabilité est-elle une récompense pour son militantisme où le choix de la compétence? Pour beaucoup, son « intouchabilité » est liée à sa parenté avec la ministre Kandia Camara. Dans tous les cas, vu ce qu’elle produit sur le terrain, ce n’est certainement pour ses compétences que Fatim Camara est aux côtés d’Aly Coulibaly.
Charles Vabé