Jeux de la Francophonie: Des restauratrices se plaignent du faible taux d’affluence

Par Fraternité matin - Jeux de la Francophonie. Palais de la Culture. Des restauratrices se plaignent du faible taux d’affluence.

Les restauratrices qui sont installées au Palais de la culture sont mécontentes.Crédits Eugène Yao.

Selon ces restauratrices, un concert par jour était prévu sur ce site mais jusque-là aucun artiste n’a presté. « Au fur et à mesure que les jours passent, nous nous rendons compte que nous avons été trompées. Une semaine est déjà passée ».

Les restauratrices du Palais de la culture sont mécontentes. Elles ont marqué un arrêt de travail ce lundi 24 juillet 2017 pour manifester bruyamment.

« Nous avons fait une mauvaise affaire. Nous avons payé 708 000 Fcfa pour occuper les stands sans compter ce que nous avons investi dans la nourriture. L’on nous a fait croire qu’il y aurait 500 000 visiteurs par jour. C’est pourquoi, nous nous sommes engagées. Nous sommes-là depuis le mardi 18 juillet et jusque-là nous n’arrivons pas à vendre 10 plats par jour. Les plats étaient à 5000 Fcfa au départ, nous sommes descendus jusqu’à 500 Fcfa mais toujours pas de visiteurs. Tout porte à croire qu’il n’y a pas eu de communication autour du village des partenaires alors que certains de nous se sont endettées », a affirmé Kobi Rachelle, porte-parole des manifestantes.

Avant d’ajouter: « Nous avons adressé un courrier de protestation aux organisateurs. Nous demandons à être remboursées tout simplement ». Les chaises étaient déposées sur les tables, « il n’y a pas à manger ici », lançaient-elles aux rares visiteurs qui se présentaient à leurs stands.

Selon ces restauratrices, un concert par jour était prévu sur ce site mais jusque-là aucun artiste n’a presté. « Au fur et à mesure que les jours passent, nous nous rendons compte que nous avons été trompées. Une semaine est déjà passée ».

La secrétaire générale de l’Organisation internationale Francophonie (Oif), Michaelle Jean, qui a rendu visite aux restauratrices, la plupart des femmes dit partager la préoccupation. Elle a affirmé qu’une solution sera trouvée, car, a-t-elle dit, « l’objectif de ces restaurants est de favoriser la promotion culinaire de la Côte d’Ivoire et pour cela une politique doit être mise en place pour que ces stands soient visités ».

Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info.