Scandale/ Présidentielle 2020 : Voici ce dont le régime Ouattara veut accuser Amon Tanoh et Mabri Toikeusse

De lourdes accusations sont en préparation dans les laboratoires du parti au pouvoir contre les ministres Amon Tanoh Marcel (Affaires Etrangères) et Mabri Toikeusse (Enseignement supérieur et Recherche scientifique), suite à leur défiance vis-à-vis du Président Alassane Ouattara lors du dernier conseil politique du RHDP, le premier en boycottant la désignation d’Amadou Gon Coulibaly comme candidat du parti à l’élection présidentielle de 2020, et le second en s’opposant ouvertement à sa désignation lors de ce conseil, après la décision surprise du chef de l’Etat de ne pas se représenter à un 3e mandat en 2020.

Selon une source extrêmement crédible, le ministre Amon Tanoh Marcel, qui vient officiellement d’annoncer sa démission du gouvernement ce 19 mars 2020, sera bientôt accusé de malversations dans l’attribution de passeports diplomatiques à ses proches, alors que ceux-ci n’y ont pas droit.

Le plan ourdi par le régime est de le contraindre à renoncer à ses ambitions présidentielles de 2020, et de l’obliger à soutenir la candidature de Gon Coulibaly.

Dans la même stratégie diabolique du régime, le ministre Mabri Toikeusse sera également bientôt accusé de mauvaise gestion du recensement général de la population et de l’habitat, RGPH de 2014, durant lequel plusieurs milliard de Fcfa ont été détournés.

Et cérise sur le gâteau, il sera également accusé de tentative de déstabilisation du régime d’Alassane Ouattara, en collaboration avec l’ancien-chef de guerre du Liberia, prince Johnson, par la préparation d’une insurrection meurtrière à partir de la ville de Danané, dans l’Ouest frontalier avec le Liberia voisin.

L’information barre déjà la Une du quotidien pro-Ouattara, L’Essor, dans sa parution du jeudi 19 mars 2020.

Nous y reviendrons.

Serge Touré