Reforme de la CEI : Voici les exigences de EDS

Par IvoireBusiness - Reforme de la CEI. Voici les exigences de EDS.

Le professeur Georges-Armand Ouegnin, président de EDS, en conférence de presse le mercredi 06 février 2019 à Abidjan.

La coalition gbagboïste ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) a dévoilé ses exigences concernant la reforme de la commission électorale indépendante (CEI) et le dialogue direct pouvoir-opposition, au cours d’une conférence de presse ce mercredi 06 février à son siège à Abidjan.

Parmi ses exigences figurent le respect strict de l’arrêt de la cour africaine des droits de l’homme de 2016, et une concertation pouvoir-opposition ouverte à tous sans exclusive.

Ci-dessous, les exigences de EDS formulées par son président, le professeur Georges-Armand Ouegnin.

DECLARATION DE ENSEMBLE POUR LA DEMOCRATIE ET LA SOUVERAINETE RELATIVE A LA REFORME DE LA COMMISSION ELECTORALE INDEPENDANTE (CEI)

Voici les exigences de EDS sur la réforme de la CEI :

1- Le respect scrupuleux de l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples en date du 18 Novembre 2016 qui, plus qu’une recommandation est une décision de justice qui s’impose à l’Etat de Côte D’Ivoire ;
2- Une large concertation nationale ouverte à tous les acteurs sans exclusive de la vie politique (pouvoir et opposition) et à toutes les organisations de la société civile, en lieu et place des consultations envisagées par le Gouvernement.
3- Une réforme en profondeur et non une simple recomposition de l’organe électoral qui devra s’étendre :
- A sa composition, son organisation et son fonctionnement ;
- A son cadre législatif et institutionnel, notamment les questions relatives au code électoral, à la liste électorale, à la cartographie électorale et à l’environnement sécuritaire des élections ;
- Aux structures en charge des arbitrages et du contentieux électoral, que sont le Conseil Constitutionnel et la Cour Suprême.
4- L’adoption consensuelle d’un instrument de gestion des élections, propice à des scrutins transparents, réguliers, libres, justes et crédibles, gage d’une alternance démocratique et pacifique en Côte d’Ivoire ;
5- La dissolution de la CEI actuelle, devenue illégale et illégitime afin de briser le mur de méfiance et de créer un véritable cadre de confiance entre les différentes forces sociopolitiques de notre pays.
Fait à Abidjan, le 6 Février 2019.
Pour EDS
Le Président
Pr Georges-Armand OUEGNIN