Mutinerie au Mali/ Conversation Hambak-Karim Keita, fils de IBK, avant sa chute:«Vous avez trop déconné, il fallait faire comme chez nous ».« ça risque de donner des idées chez nous »

LU POUR VOUS

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Le portable de Karim Keita, le fils de IBK, saisi par les mutins livre des secrets sur sa conversation whatsapp avec le Premier ministre ivoirie Hamed Bakayoko. Les notes vocales sont attendues.

Extraits des conversations

Karim Keita : Sans faute

Le Bak (Hambak) : Je te reviens
Un instant.

Karim Keita : Je suis là désolé, je devais me mettre à l’abri
Je ne suis pas seul, un instant.
Le bak, je pense que c’est le moment d’activer tes éléments qui sont là. Je ne pense pas que la garde présidentielle s’interposera. Je n’ai pas confiance au regard de l’évolution de la situation.
C’est le moment de frapper, après ce sera trop tard.
J’ai pas bien saisi, trop de bruits.
Ici.

Hambak : Mais vous avez trop deconné. Vous avez laissé les choses aller loin. Il fallait faire comme cherz nous ici. Le vieux a ordonné la fermeté aux forces de l’ordre. Sans état d’âme.
Il faut nettoyer la rue.
On ne joue pas avec le pouvoir.
Si vous aviez nettoyé les rues des les premières heures, on n’en serait pas arrivé là. Mais on verra.
On va s’organiser pour vous renforcer sinon ça risque de donner des idées chez nous.

Karim Keita : Ce n’est pas bon. Ils ne sont pas loin de moi. Je pense que c’est fichu là. Ils vont me prendre.

Hambak : Quoi ?

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