Drame à Bouaké : Le grand marché part pour une seconde fois en fumée

Par Le Nouveau réveil - Drame à Bouaké. Le grand marché part pour une seconde fois en fumée.

PHOTO AFP Pendant l’incendie, des commerçants ont pu vider leurs boutiques avant qu’elles ne soient atteintes par les flammes, que les pompiers ont eu du mal à maîtriser.

Le grand marché de Bouaké vient de connaitre, pour une seconde fois, une page noire de son histoire. Une grande partie (le marché d'oignons) est partie en fumée dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 Août 2019. Selon des sources sur les lieux, sans connaitre l'origine véritable, le feu s'est déclaré vers 3 heures du matin et s'est très vite propagé emportant ainsi plusieurs commerces et autres biens.

Il a fallu une intervention musclée des sapeurs-pompiers, des gendarmes, des militaires et de la police pour canaliser le feu vers 8 heures et demie.

Aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée. Saisi de la situation, le premier magistrat de la commune, Djibo Nicolas, s'est vite rendu sur les lieux pour se rendre compte des dégâts. Il a apporté son soutien et sa compassion à l'ensemble des commerçants plus singulièrement aux sinistrés. Il a également remercié le détachement des sapeurs-pompiers militaires et salué surtout la bravoure des jeunes volontaires qui, après de grandes manœuvres, ont réussi à stopper l'incendie. Une enquête est ouverte par la préfecture de police pour connaitre l'origine réelle de cet incendie.

Pour rappel, le grand marché avait déjà brûlé en 1998 et n'avait pas été encore reconstruit. Un projet de reconstruction d'un bâtiment plus moderne était en étude.

V.S

Côte d’Ivoire: le grand marché de Bouaké incendié (Presse canadienne)

(Bouaké) Le grand marché de Bouaké, la deuxième ville de Côte d’Ivoire, a été en grande partie détruit mardi par un incendie qui s’est déclaré en pleine nuit, sans faire de victime, a constaté un correspondant de l’AFP.

Le feu, dont l’origine est inconnue, s’est déclaré vers 2 h du matin, ont indiqué des vigiles à l’AFP. Il s’est rapidement propagé dans le marché d’une superficie de plus de huit hectares, et n’a pu être maitrisé que vers 9 h, a constaté l’AFP.

Plusieurs centaines d’hommes des forces de l’ordre, gendarmes, policiers, militaires, sapeurs-pompiers, étaient sur les lieux, à la fois pour lutter contre l’incendie et pour sécuriser.

« Ce drame n’a fort heureusement causé aucune perte en vie humaine », a déclaré dans un communiqué mardi midi le maire de Bouaké Nicolas Djibo qui se dit « stupéfait par l’ampleur des dégâts ».

M. Djibo a fait part de « son soutien et sa compassion à l’ensemble des commerçants, aux sinistrés en particulier », et a salué l’action des « sapeurs-pompiers militaires, surtout les jeunes volontaires qui, après des grandes manœuvres, ont réussi et à éteindre l’incendie et à sauver ce qui pouvait encore l’être ».

Le grand marché comptait des centaines de boutiques. Il était le principal centre d’activité de cette ville d’un million d’habitants, située dans le centre de la Côte d’Ivoire.

Il s’étendait sur une superficie de « huit à neuf hectares », a précisé à l’AFP Mohamed Diop, représentant de Urbaplan, une société immobilière chargée du projet de reconstruction du marché.

Le grand marché de Bouaké avait en effet déjà brûlé en 1998. Il n’avait pas été reconstruit et avait été remplacé par des petites boutiques dans des kiosques juxtaposés. Un projet de reconstruction d’un bâtiment moderne était à l’étude avant ce nouvel incendie.

Koffi Rachelle, vendeuse de gadgets et de jeux d’enfants, a indiqué à l’AFP avoir tout perdu. « Je ne peux même pas avoir accès à mon magasin, le feu a tout ravagé là-bas », a-t-elle témoigné, en sanglots.

« Dieu merci, le feu n’est pas arrivé à notre niveau. Je vais vider mon magasin et emporter mes marchandises à la maison » avait déclaré une marchande de pagnes, Adja Traoré, avant que l’incendie soir maitrisé.

Les forces de l’ordre ont bouclé tout le périmètre autour du marché pour éviter des vols ou des incidents.

« Une enquête sera diligentée pour situer les origines du sinistre », a déclaré le maire Nicolas Djibo.

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