Coup de tonnerre: Amadou Gon Coulibaly bientôt remplacé au poste de Premier ministre ?

Par Ivoirebusiness - Amadou Gon Coulibaly bientôt remplacé au poste de Premier ministre en Côte d'Ivoire ?

Le Président Alassane Ouattara lors d'une visio-conférence avec son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le 12 mai 2020.

Alassane Ouattara, qui vient d’annoncer un remaniement partiel de son gouvernement, envisage de nommer un nouveau Premier ministre pour prendre la suite d’Amadou Gon Coulibaly, selon notre confrère Jeune Afrique dans son édition abonnés du 13 mai 2020. Et il a déjà choisi un potentiel successeur.

Cet important changement à la tête du gouvernement devrait s’opérer dès le retour en Côte d’Ivoire d’Amadou Gon Coulibaly, en convalescence à Paris pour « quelques semaines », toujours selon JA.

Si celui-ci avait d’abord souhaité conserver son poste jusqu’à la présidentielle, tout en transférant ses dossiers aux membres influents de son cabinet, il soutient désormais l’initiative d’Alassane Ouattara (ADO). En tant que candidat et président du directoire du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir), il va désormais se consacrer à la campagne.
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Le choix du chef de l’État ne devrait pas se porter sur le ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, qui assure actuellement l’intérim d’Amadou Gon Coulibaly. Il sera lui aussi fortement mobilisé par la même campagne.
Un proche de Gon Coulibaly pour lui succéder ?

En effet toujours selon Jeune Afrique, la personnalité pressentie pour succéder à Amadou Gon Coulibaly est le ministre Patrick Achi, secrétaire général de la présidence depuis janvier 2017, et transfuge du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié.

Lui et Amadou Gon Coulibaly se vouent une confiance mutuelle depuis qu’ils ont géré ensemble, en 2011, la sortie de crise depuis l’Hôtel du Golf d’Abidjan-Cocody, où étaient recluses les personnalités du pouvoir lors de la crise post-électorale de 2010-2011, due au refus du Président Alassane Ouattara de reconnaitre sa défaite face à son rival le Président Laurent Gbagbo.

Nous y reviendrons.

Mireille (Mimi) Kouamé avec Jeune Afrique