Côte d’Ivoire : Plusieurs villes en ébullition ce lundi 17 août contre un 3e mandat d’Alassane Ouattara

Par Ivoirebusiness - Côte d’Ivoire. Plusieurs villes en ébullition ce lundi 17 août contre un 3e mandat d’Alassane Ouattara.

Sikensi Le 17 août 2020. La population de Sikensi dans la rue ce lundi 17 août 2020 pour dire NON à un 3e mandat du président Alassane Ouattara.

Suite aux mots d’ordre de plusieurs leaders appelant à continuer la mobilisation contre un 3e mandat anticonstitutionnel du président Alassane Ouattara ce 17 août 2020, plusieurs villes de Côte d’Ivoire sont descendus dans la rue ce lundi, a appris Ivoirebusiness de plusieurs sources jointes sur place.

Ainsi à Abidjan, les habitants des communes d’Abobodoumé, de Yopougon Sideci, d’Abobo, de Marcory, de Cocody les II plateaux, sont descendus dans la rue en érigeant des barricades pour exiger le retrait de la candidature illégale et anticonstitutionnelle du président Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de 2020.

A l’intérieur du pays, les villes d’Agboville, SIKENSI, TANDA, FRESCO, AGNIBILEKRO, AKOUPE, Zoukougbeu, Grand Zattry, Aboisso, Gagnoa, Aniassou Abengourou, Sinfra, Akoupé, etc…étaient en ébullition pour exiger le respect de la constitution.
Les manifestations de ce lundi interviennent alors plusieurs responsables de la société civile ivoirienne comme Pulcherie Gbalet, présidente de l’ACI, ont été arrêtés ce week end pour avoir appelé les marches éclatées du 13 août 2020 sur toute l’étendue du territoire national.

Avec les morts la semaine dernière due à la barbarie des forces de l’ordre et de leurs acolytes les voyous microbes, on s’attendait à un ralentissement de la mobilisation.
Mais bien au contraire, les manifestants galvanisés par les mobilisations monstres samedi dernier dans les rues de Paris, ont une fois de plus répondu à l’appel de leurs leaders à continuer la lutte jusqu’à la victoire totale, malgré les menaces et intimidations de pouvoir.

C’est dans ce contexte qu’on apprend ce jour que deux microbes ont été arrêtés par les manifestants à Gagnoa, et que dans plusieurs villes, des barrages et barricades ont été érigés parfois avec des troncs d’arbre et des pneus.

Nous y reviendrons.

Serge Touré