Côte d’Ivoire/ La mobilisation s’intensifie : Saïoua, Facobly, Biankouma, Lakota, Adzopé, Kouibly, Akoupé, Guiberoua, Abengourou, Divo, Tanda, Bettié, dans la rue mardi 18 août

La mobilisation nationale contre un 3e mandat illégal et anticonstitutionnel du président Alassane Ouattara gagne en intensité en Côte d’Ivoire eu égard au nombre important de villes qui ont encore manifesté ce mardi 18 août 2020 sur toute l’étendue du territoire national.

Ainsi les villes de Saïoua, Facobly, Biankouma (Gbonné), Lakota, Adzopé (Moapé), Kouibly, Akoupé, Guiberoua, Abengourou (Sankadiokro), Divo, Tanda, Bettié, etc… étaient dans la rue hier pour exiger le retrait de la candidature illégale et anticonstitutionnelle du président Alassane Ouattara.

L’axe Lakota-Gagnoa a été coupé à la circulation par les manifestants empêchant les véhicules de circuler dans les deux sens, et créant un énorme bouchon.

Le Général Apalo Touré commandant supérieur de la gendarmerie, qui se rendait à Gagnoa pour une réunion de médiation, à dû faire demi-tour et prendre une autre voie, a-t-on appris.

A Guiberoua, chose étonnante, le sous-préfet de la ville est sorti marcher avec les manifestants afin de s’assurer que tout se passe bien. Un acte salué par les manifestants venus de toute la région (Dignago, Galebré) qui ont accueilli chaleureusement le représentant de l’Etat, montrant le civisme et le patriotisme de ces derniers.

A Abengourou, la voie routière internationale était également bloquée à la circulation obligeant les gendarmes à entamer des négociations avec les manifestants.

Et les manifestants viennent de recevoir un soutien de taille de la part de l’ensemble des groupements et partis politiques de l’opposition qui annoncent le 21 août 2020, des marches nationales dans tout le pays pour dire NON au viol de la constitution et exiger la dissolution de la commission électorale indépendante (CEI).

Nous y reviendrons.

Patrice Lecomte