Coronavirus et ouverture des écoles en France: L'exemple à ne pas suivre, Par Dr Kock Obhusu

Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions - Coronavirus et ouverture des écoles en France. L'exemple à ne pas suivre, Par Dr Kock Obhusu.

Dr Kock Obhusu.

En partant d’une présentation de la situation actuelle de la FRANCE par rapport au coronavirus, notre objectif, ici, est simple. Il s’agit de mettre en garde les autorités africaines en général et plus particulièrement les autorités ivoiriennes sur les solutions de type « copier-coller ».

Il ne faut pas surtout calquer les décisions à prendre actuellement face à cette pandémie sur ce qui est envisagée en France à savoir ouvrir les écoles. Çà serait une erreur grave de faire cela. Les décisions prises actuellement en Côte d’Ivoire, une fois n’est pas coutume, bien que difficiles à faire appliquer intégralement au regard de la situation des familles semblent pour l’instant donner des résultats.

S’appuyant, vraisemblablement sur les recommandations de quelques virologues et autres infectiologies réunis au sein du conseil scientifique mis en place, le gouvernement en FRANCE envisage d’ouvrir les écoles. Et, il est question dans cette perspective de commencer par ce qu’on appelle « la petite école ». C’est-à-dire les écoles où, l’on accueille la petite enfance à savoir les crèches, les écoles maternelles et les écoles primaires.

Les maires, quasiment tous les maires de France, sont inquiets. Ils l’expriment tous. Certains du bout des lèvres, d’autres à demi-mots, pour des raisons bien évidemment d’agendas politiques. Et, ils ont raison les élus de proximité de s’inquiéter. Ces élus qui sont au quotidien en contact avec les familles.
Comment ne pas être inquiet, face au flou qui entoure la connaissance scientifique de ce virus de COVID-19 dont nombreuses analyses remettent de plus en plus en cause l’origine animale avancée au tout début de l’épidémie.

Ce virus qui continue allègrement sa croisade meurtrière à travers le monde. Ce virus qui continue d’opérer ce qu’il convient d’appeler une épuration démographique. Une épuration s’inscrivant dans un schéma digne d’un malthusianisme sans précédent. A la date du 24 avril 2020, on dénombre rien qu’en FRANCE, 122. 577 cas confirmés soit 1773 de plus que hier 23 avril 2020. Le nombre de décès est de 22. 245 personnes et 28. 658 malades sont encore hospitalisés dont 4870 personnes en réanimation c’est-à-dire en situation d’inquiétude absolue.
Disons les choses clairement !

Les personnes âgées sont principalement foudroyées pars le virus. Pour autant, il ne laisse pas non plus de côté des personnes jeunes qui présentent des signes de vulnérabilité que le langage technique consacré appelle "signes de morbidité".

A ces profils, on veut ajouter maintenant les enfants et les familles socialement fragiles et vulnérables. Comme si cela n’était pas suffisant de voir chaque jour mourir à la pelle les vieux, il est question d’inviter à ce festin morbide les enfants et les « décrocheurs scolaires ».

Ces familles qui n’ont pas internet à la maison et dont quelques instituteurs mal inspirés prétendent ne pas avoir de nouvelles comme si leurs enfants étaient inscrits à l'école sans donner d'adresse. Enfin ! C’est surtout pour les enfants, qu’il faut s’inquiéter parce que les « décrocheurs », eux, ne raccrocheront pas plus que ça à ce convoi de la mort. Ils sont sans doute pour une grande partie de familles analphabètes. Mais comme disait un ancien ministre être analphabète ne veut pas dire qu’on est bête. Ils ne tomberont pas dans ce guet-apens évident.

OÙ LA FRANCE VEUT ELLE ENVOYER SES ENFANTS ?

A ce jour, aucune connaissance, aucune analyse sur le CORONAVIRUS n’est stabilisée. Le monde entier demeure dans le flou absolu face cette maladie. Seule réalité factuelle: les milliers de morts. Ce que nous observons, c’est une succession sur les chaînes de radios et de télés de spécialistes aux propos décousus, qui disent dans une même phrase tout et son contraire. Aucune analyse à ce jour n’a aboutit à une déduction ou une conclusion cohérente, claire et lisible.

A l’exception bien entendu de celles de Pr Didier Raoult voué aux gémonies qui dégage des pistes, lesquelles pistes, elles mêmes, sont encore balbutiantes. Beaucoup de chroniqueurs ont minimisé la situation lorsque le virus sévissait en Chine. Au lieu simplement d’avouer que personne n’en sait quelque chose et que, eux-mêmes n’en savent surtout rien. Jouant les « sachant » et autre « connaisseurs », ils jargonnent et tirent des conclusions illisibles et pleines de contradictions.

Le CORONAVIRUS continue de tuer en France. C’est la seule certitude à ce jour. Les hôpitaux continuent d’être assaillis. Ca aussi, c’est une certitude. De plus en plus de personnes souffrent dans les chaumières.
Alors, de grâce, ne livrons pas les enfants à la mort sous la pression des lobbys pharmaceutiques et des lobbys affairistes.

Un pays qui table sur l’avenir doit d’abord et avant tout protéger sa jeunesse, se préoccuper de la situation de ses enfants et accompagner dignement ses vieux qui sont dépositaires de la mémoire collectives. Comment ne pas être peiné en ces temps de voir toutes ces personnes âgées qui sont enterrés sans qu’il y ait une seule goute de larme pour les pleurer, sans qu’il y ait un seul bouquet de fleur pour leur donner un peu d’humanité, une seule flamme d’encens. Bien sûr ils meurent du CORONAVIRUS et il faut prendre les précautions nécessaires. Ce qui est normal.

Mais dans quelle société veut-on vraiment vivre en renvoyant de façon précipitée les enfants à l’école alors partout règne une odeur de mort à tous les coins de rues ?

ON VEUT OUVRIR LES ÉCOLES APRÈS LE 11 MAI ET C’EST QUOI LE PROJET ?

Les enfants sont moins contaminés, entend-t-on-dire depuis peu sans qu’il y ait des études pour le certifier. On demande une certification des études de Didier Raoult mais pour çà pas de certification. Dans quel monde sommes-nous ?

Non, les enfants plutôt plus contaminés mais asymptomatiques. Les enfants sont les plus grands contaminateurs donc les enfants ne devront plus rendre visites à leurs grands parents. Mais les enfants ne transmettent pas trop le virus. Autant de contradictions flagrantes sortant des mêmes bouches.

C’est quoi ce bordel ?

C’est quoi ces élucubrations sans têtes ni queues ?
Bien entendu, les enfants ne devront plus aller voir leurs grands parents pour ne pas les contaminer mais ils devront aller se contaminer entre eux. Ils devront aller contaminer les personnels et se faire contaminer par les professionnels.

C’EST QUOI MÊME LE PROJET ?

Cédé au lobby affairiste, financier et pharmaceutique, n’est pas par ce temps une bonne chose.

Sachons mériter la confiance du peuple en restant droit et debout dans nos bottes.

Envoyer les enfants à l'école après le 11 mai, c'est leur faire courir un risque énorme dans un contexte où l’unanimité se fait au sujet des bienfaits du confinement.

Selon une étude publiée des épidémiologistes de l’Ecole des hautes études en santé publique, le pire a été évité. Selon ces derniers, si le confinement n'avait pas eu lieu, 23% de la population aurait été infectée entraînant une vague de cas graves impressionnante. Près de 670 000 patients auraient eu besoin d’être hospitalisés, et au moins 140 000 cas graves auraient dû être pris en charge, et près de 60 000 personnes seraient mortes.

On voit bien qu’il y a feu au lac. Le pays manque cruellement de masques , de moyens de dépistage, de robots d'analyse des tests. Tout en instance et en état de bricolage. Il n'y a pas de médicament ni de vaccin pour ce mystérieux virus.

Prenons donc le temps d'une compréhension et d'une connaissance stabilisées du VIRUS. Les affaires pour une fois peuvent attendre.
Il ne faut pas céder à la pression des lobbys et autres qui ont pour seul souci les chiffres de leurs affaires. Ils ont les yeux rivés sur leurs montres mais face au combat contre ce virus meurtriers sachons prendre le temps.

Une contribution de Dr Kock Obhusu