Les “sauveurs” du régime Ouattara sévissent à l’Ouest: Les Frci tuent les Wê et pillent leur cacao

Le 23 mars 2012 par Notre voie - Les atrocités des hommes d’Alassane Dramane Ouattara ne se racontent plus à l’Ouest. Pendant la crise postélectorale, ils ont commis le plus grave génocide protégé par « la communauté internationale » sur les populations

Soldats des Frci sur un pick-up.

Le 23 mars 2012 par Notre voie - Les atrocités des hommes d’Alassane Dramane Ouattara ne se racontent plus à l’Ouest. Pendant la crise postélectorale, ils ont commis le plus grave génocide protégé par « la communauté internationale » sur les populations

de cette région. Dans cette partie montagneuse de la Côte d’Ivoire, les rebelles rebaptisées forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et traités de «sauveurs» par le régime Ouattara, règnent en maitres absolus. Ils ont poussé l’outrecuidance en chassant de nombreux autochtones Wê (Guéré et Wobé) de leurs propres villages pour la brousse. Où leurs victimes continuent de se cacher pour survivre. Les Ivoiriens continuent de se poser de nombreuses questions sur les fondements de cette cruauté sans limite des hommes armés de Ouattara sur les populations wê. Depuis la survenance de ce génocide, des voix s’élèvent pour dire qu’au-delà de ce drame, ce sont les terres et les biens des populations de l’Ouest qui sont convoités par les ex-rebelles devenus Frci. Rares étaient jusqu’ici les observateurs qui acceptaient de prêter une oreille attentive aux cris de douleurs des Wê. Fort heureusement, de plus en plus de preuves s’accumulent pour prouver la véracité de la grave accusation. Voici, en effet, des images qui démontrent sans contestation que l'une (pour ne pas dire la principale) des causes du génocide du peuple Wê, c’est la guerre pour la conquête des terres et du cacao de ces populations. «Les rebelles, après avoir tués et chassés les Wê de leurs villages, se sont appropriés leurs plantations et en toute impunité volent leur cacao. Ils ont installé des populations de la sous-région qui y travaillent pour eux et se chargent de vendre le cacao frauduleusement. Ils en sont tellement heureux qu’ils n’hésitent pas à immortaliser leurs forfaitures par des images», soutient une source dans l’Ouest. Afin que les autorités de ce pays et leurs parrains cessent de fermer les yeux sur le drame sans fin des populations de l’Ouest face aux rebelles, Notre Voie a décidé de tirer la sonnette d’alarme.

Koukougnon Zabril