Alerte Info/Guiberoua à feu et à sang: Les allogènes djoula armés attaquent les autochtones bété. Riposte fatale de ces derniers. Plusieurs blessés graves

Le 05 mars 2012 par IVOIREBUSINESS – La ville de Guiberoua, ville natale de Didier Drogba et de Blé Goudé, s’est embrasée hier du fait des affrontements interethniques entre autochtones bété et allogènes

Populations ivoiriennes.

Le 05 mars 2012 par IVOIREBUSINESS – La ville de Guiberoua, ville natale de Didier Drogba et de Blé Goudé, s’est embrasée hier du fait des affrontements interethniques entre autochtones bété et allogènes

djoula. La ville est à feu et à sang.
Plusieurs blessés graves sont à déplorer et plusieurs magasins et habitations ont été saccagés, de part et d’autre des deux communautés.
Les djoula armés de fusils, de machettes et de gourdins ont attaqué violement les bété. Ceux-ci surpris par pareille attitude de ceux qu’ils considéraient jusqu’alors comme leurs frères ripostent fatalement, et c’est l’affrontement.
Femmes, enfants et vieillards sont même mis à l’abri dans la forêt.
Selon plusieurs personnes jointes sur place, tout serait parti de l’enterrement dimanche d’un jeune bété nommé Eric Soko. Sa dépouille mortelle, portée par ses parents, se serait dirigée au marché de la ville sur l’étable du dénommé Cheick. Dans la pure tradition bété, cela veut dire que c’est Cheik qui est le responsable de la mort d’Eric. Ce dernier est molesté et sommé par les parents d’Eric de s’expliquer.
Ce dernier appelle en renfort les djoula et la rumeur de son agression se répand comme une trainée de poudre.
Les djoula, prenant fait et cause pour leur frère s’arment de fusils, de gourdins, de machettes, et de toutes sortes d’objets contondants, et se livrent à l’affrontement avec les bété. C’est le chaos total. Plusieurs blessés graves sont à déplorer de part et d’autre. Des maisons, des boutiques sont saccagées et pillées.
Le cercueil du jeune Eric est brisé et profané. Il est même déposé devant la sous-préfecture comme un vulgaire objet.
Il a fallu des renforts de policiers et de gendarmes de Gagnoa pour que le calme revienne peu à peu.
Mais les affrontements peuvent reprendre à tout moment, tant les populations se regardent en chiens de faïence.
La sécurité de la ville doit être renforcée et les forces de l’ordre, policiers er gendarmes, doivent être convenablement armées, sinon le pire pourrait être à craindre.

Patrice Lecomte