Côte d’Ivoire/Clash au sommet de l’Etat: Guillaume Soro n’a pas encore été arrêté. C’est très affaibli qu’il a regagné clandestinement la Primature hier. La RTI pas conviée !

Le 07 février 2012 par IvoireBusiness – Selon une source très introduite, Guillaume Soro a enfin retrouvé la Primature hier dès 7h

Guillaume Soro.

Le 07 février 2012 par IvoireBusiness – Selon une source très introduite, Guillaume Soro a enfin retrouvé la Primature hier dès 7h

du matin. Ses collaborateurs qui ont pointé le bout de leur nez à 9h, ont été très surpris de le voir à son bureau.
Mais selon cette source, Guillaume Soro a perdu beaucoup de sa superbe. Il est apparu très affaibli et très éprouvé par les événements récents. Signe qu’il n’était pas, comme l’ont dit plusieurs confrères pro-Ouattara hier, en congés-repos à Yamoussoukro.
C’est même la raison pour laquelle les audiences de Soro hier ont eu lieu dans la semi-clandestinité. La presse n’a d’ailleurs pas été conviée, ni même tenue informée. Chaque organe devait faire le guet.
SORO a ainsi reçu vers 9h, un Américain du nom de Robert Philipp Terkins, professeur dans une Université à Atlanta aux Etats-Unis.
Puis ce fut au tour de l’ambassadeur Philip Carter III des Etats unis en Côte d’Ivoire, d’être reçu vers 12h15.
Le choix de ce dernier n’est pas forfuit, car les Usa ont récemment exigé que Guillaume Soro soit traduit devant la CPI avec certains de ses Com’zones comme Issiaka Ouattara dit Wattao.

Ayant eu vent de ce qui se tramait contre lui, Soro s’etait purement et simplement retranché au Nord du pays avec son armée les Frci, d'où sa disparition des écrans radars.
L’audience accordée à Philip Carter III s’apparente donc à une opération de communication destinée à rassurer les néophytes et non les personnes averties, qui savent qu’il y'a bien une guerre au sommet de l’Etat entre Soro et Ado. Ce dernier ayant bel et bien décidé de le livrer à la CPI, sur ordre des Etats unis. C'était le but de la récente visite d'Hillary Clinton, secrétaire d'Etat américaine, sur les bords de la lagune ébrié.
Le caractère privé de l’audience est dû au fait qu’il s’agissait d’une audience de clarification et de mise au point. La preuve, même la RTI n’a pas été conviée, comme c’est la coutume en la matière. Et Soro n’a pas jugé utile de faire une déclaration à la nation.
Seul Carter III a cru bon de rassurer les uns et les autres sur le clash Soro-Ado qui défraie actuellement la chronique: « Je ne sais pas quels sont les origines de ces absurdités. Il n'en est rien du tout. Ce sont des absurdités ! Nous n'avons aucun problème avec le Premier ministre », a réagi Philip Carter III à la question d’un journaliste qui a affirmé que « de plus en plus, on parle de l'opposition des Etats-Unis au maintien de Guillaume Soro à la Primature et de son transfèrement à la Cpi ».
Aujourd’hui à 10 heures, le Premier ministre présidera un conseil de gouvernement après deux semaines d’absence. L’ordre du jour de ce conseil est pour l’instant inconnu.
Inutile de dire que Soro, sur qui plane l’épée de Damoclès de la CPI, n’aura plus d’autorité sur ses ministres qui voient désormais en lui, un condamné en sursis.
Nous y reviendrons

Eric Lassale

ACHAT D’UNE VOITURE DE 30 MILLIONS DE FCFA PAR LE MINISTRE KADET BERTIN : LA REACTION DU MINISTRE

Le 07 février 2012 par IVOIREBUSINESS

COMMUNIQUE DU MINISTRE KADET BERTIN

Après le journal rhdp “Le Nouveau Réveil” qui s’est acharné contre un ex-collaborateur du président Gbagbo en la personne du pasteur Koré Moïse, en publiant un papier mensonger, c’est le tour d’un autre journal pro-ouattara de verser dans le mensonge. Cette fois, c’est le ministre Bertin Kadet qui est la cible. Selon nos sources, ces accusations diffamatoires vont continuer – “Le Nouveau Réveil” revient d’ailleurs à la charge dans son édition de ce jour – la prochaine cible devrait être le ministre Justin Koné Katinan et ses collaborateurs. Nous y reviendrons.

Pour l’heure, nous avons joint le ministre Bertin Kadet. Il a accepté de se prononcer sur cette affaire dans une déclaration écrite que nous publions ci-dessous.

Le journal L’Expression a cru devoir trouver un scoop lundi 06 février 2012, en barrant sa une : << au lendemain du transfèrement de L. Gbagbo à la Haye, Kadet Bertin s’offre une voiture de 30 millions ..>>. Je voudrais tout simplement dire à ce journal friand du sensationnel dans le mensonge, que je ne possède pas de voiture de marque Murano et de mon lieu d’exil, je n’ai procédé à aucun achat de véhicule. Ceci étant, j’attends maintenant que le quotidien l’Expression publie ses preuves pour me confondre. Mais si donc j’avais acquis un véhicule, au lieu de tourner sa prétendue information en dérision, ce journal devrait plutôt se réjouir de ce que les Ivoiriens en exil apprennent progressivement à revivre, après les désastres causés par les événements d’avril 2011.

Au demeurant et relativement à l’acquisition de véhicules de luxe, je pense que le journal L’Expression, a défaut de fournir une explication rationnelle aux Ivoiriens, devrait plutôt s’inquiéter et dénoncer le fait que de vulgaires bandits de grand chemin notoirement connus, qui ne sont crédités d’aucun actif agricole ou industriel et qui ne savent ni lire ni écrire leurs propres noms, paradent dans les rues d’Abidjan, de nos villes et villages, assis au volant de véhicules de luxe et de blindés de toutes sortes de marques.

Pendant ce temps, des professeurs d’universités, des ingénieurs, des médecins, des magistrats et d’éminents hommes de sciences de notre pays, après plusieurs années de privation passées dans les meilleures écoles ivoiriennes et d’ailleurs, selon la volonté des princes du moment, se contentent de véhicules << France au revoir >> pour les plus chanceux. Nombreux parmi ces valeureux cadres sont démunis et doivent attendre les woro woro et les bus pour se rendre sur leurs lieux de travail et plusieurs milliers sont aujourd’hui en exil.

C’est la question de l’inversion des valeurs à promouvoir dans la société ivoirienne qui est ainsi posée à la gouvernance de la Cote d’Ivoire actuelle. Pour projeter la Cote d’ Ivoire du futur, il faut être capable de réflexion et d’analyse sérieuse. Je comprends que cette tache n’est pas du niveau des scribes d’un journal de seconde zone soucieux avant tout de prébendes alimentaires. Que ce quotidien sache malgré tout que de son lieu de détention, le Président Laurent Gbagbo sait où je suis et connait mon état d’esprit.

Bertin Kadet