ALERTE INFO: C’est le Clash SORO-ADO. 300 légionnaires débarquent à Abidjan. Les FRCI et SORO en conclave de guerre. ADO à Paris en visite privée!

Le 01 février 2012 par IVOIREBUSINESS – Les jours de SORO à la tête de la Primature sont-ils comptés ? Tout porte à la croire. C’est ce que révèle une source confidentielle très crédible proche de

Guillaume Soro et Alassane Ouattara.

Le 01 février 2012 par IVOIREBUSINESS – Les jours de SORO à la tête de la Primature sont-ils comptés ? Tout porte à la croire. C’est ce que révèle une source confidentielle très crédible proche de

l’Elysée. Selon cette source, Alassane Ouattara a décidé de se débarrasser par tous les moyens de son Premier ministre Guillaume Soro, qu’il juge aujourd’hui encombrant et dont il se méfie comme de la prunelle de ses yeux.
C’est la raison pour laquelle, au lieu de revenir à Abidjan après sa participation au 18e sommet de l’Union africaine à Addis Abeba en Ethiopie, ADO a de nouveau mis le cap sur Paris, cette fois pour une visite privée. Au menu, le réglage des derniers détails du débarquement de SORO et son futur transfèrement à la CPI, avec certains de ses com’zones, dont Wattao, Cherif Ousmane, Eddy Meidy, Ousmane Coulibaly etc…
C’est également la raison pour laquelle deux semaines successivement, il n’y aura pas de Conseil de ministres à Abidjan, encore moins de Conseil de gouvernement présidé par Guillaume Soro, comme le veut le protocole, en cas d’absence du chef de l’Etat.
Hier donc, il n’y a pas eu de conseil de gouvernement.

Un débarquement imminent de 300 légionnaires sur les bords de la lagune ébrié est au menu, officiellement dans le cadre des accords de défense nouvellement signés entre Paris et Abidjan.
Officieusement, et c’est même l’objet d’une clause secrète de ses accords, il s’agira de neutraliser les FRCI majoritairement acquis à la cause de Guillaume Soro, par l’artifice de la formation des cadres de la nouvelle armée ivoirienne, à laquelle ces derniers n’auront pas droit.
Pour Ouattara, le débarquement de SORO est une question de survie politique, car son allié du PDCI-Rda commence à peu goûter d’avoir été roulé dans la farine sur la question de la Primature.
En effet, lors de sa visite d’Etat en France, Alassane Ouattara a annoncé contre toute attente que l’assemblée nationale revenait de plein droit au RDR et la Primature devait encore rester entre les mains de Guillaume Soro.
Ce qu’il a omis de dire, c’est que Guillaume Soro a opposé une fin de non recevoir à Ouattara sur la question de son débarquement de la Primature et son installation à la tête de l’Assemblée, lorsqu’il aurait 40 ans révolus, tels que l’exige la constitution ivoirienne, respectée lorsque ça arrange ADO.
Pour Guillaume Soro, Premier ministre et ministre de la Défense, le perchoir ne lui offrait pas toutes les garanties de survie politique et n’était pas un parapluie atomique imparable contre son non-transfèrement à la CPI. Surtout que le perchoir l’éloignait des FRCI, sur lesquels il a la haute main.

Ayant eu vent de ce qui se tramait contre lui, Soro et ses com’zones dont Wattao, ont décidé de se replier sur Bouaké pour un conclave d’urgence pour se préparer à l’affrontement frontal contre Ouattara.
Ce dernier, après Paris, où il est arrivé hier en catimini, ralliera le Burkina Faso pour tenter de convaincre Blaise Compaoré sur la necessité de débarquer Soro et s’offrir une nouvelle virginité politique vis-à-vis de la France et des americains, qui ont fait de la question du transfèrement de Guillaume Soro à la CPI, une affaire non négociable.
Nous y reviendrons.

Christian Vabé