Bangolo noir: Les FRCI sèment la terreur et tuent le jeune Kallé. Le Commando Beinguiste arrivé en justicier, contrôle l’axe Guéhibly-Béouè

Le 30 mars 2012 par IVOIREBUSINESS - Les hommes du Commando Beinguiste, qui jusque-là avaient observé une trêve pour mieux revenir en force, ont dû en urgence voler au secours des populations de Bangolo, de nouveau

Combattant armé non identifié.

Le 30 mars 2012 par IVOIREBUSINESS - Les hommes du Commando Beinguiste, qui jusque-là avaient observé une trêve pour mieux revenir en force, ont dû en urgence voler au secours des populations de Bangolo, de nouveau

victime de la barbarie des FRCI.
En effet la semaine dernière, un jeune guéré de Guéhibly du nom de Kallé, qui a acheté un tracteur pour acheter des produits dans la forêt, se voit menacé par le chef du syndicat de guéhibly, un jeune djoula, pour n’avoir pas payé sa taxe liée à son tracteur.
Ce que le jeune Kallé réfute arguant qu’il n’a aucune taxe à payer pour travailler dans son propre village. Il écope alors d’un ultimatum de 3 jours pour obtempérer.
A l’expiration de cet ultimatum, il est nuitament enlevé par des soldats Frci accompagnés de dozos, et tabassé jusqu’à ce que mort s’en suive.
Pour le Commando Beinguiste, qui observait jusque-là une trève, c’est la goutte d’eau qui fit déborder le vase.
Les hommes du Commando Beinguiste avec à leur tête Piment rouge et Commandant Gadèmè, ont lancé une expédition punitive sur une colonne Frci sur l’axe Géhibly-Béouè, tuant plusieurs d’entre eux. Les corps du caporal Coulibaly Lassina et de Diomandé Adama ont été retrouvés ce lundi 26 mars 2012 dans un puits perdu dans les environs du village de Béoué. Tous les Frci des 4 villages de l’axe Béouè-Guéhibly ont été mis en déroute par le Commando Beinguiste, de même que tous les djoula ont été priés de quitter la zone.

Le Commando Beinguiste contrôle en ce moment tous les 4 villages de l’axe Béouè-Guéhibly, qui s’était vidé comme une trainée de poudre depuis l’attaque des Frci. Le préfet de Bangolo, Fofana Lassina, qui traite le Commando Beinguiste de coupeurs de route, a même demandé aux populations de collaborer avec les forces de l’ordre en leur disant d’« Arrêtez de protéger les malfaiteurs, vous serez punis au même titre que le voleur que vous protégez ». Mais les populations prefèrent la protection des hommes du Commando Beinguiste, véritables justiciers de Bangolo.

Patrice Lecomte